dimanche 13 mai 2007

La Fibule de Baslieux

Fibule de la nuit

Je vais ici donné un texte concernant une fibule pour l'orientation la nuit, il risque d'évoluer et d'être corrigé car pour moi il y a encore des incertitudes. Mais si des personnes intéressées ont d'autres idées pour son fonctionnement je les accepterai avec plaisir. Ce texte risque donc d'être modifié à tout moment.

Avec un système aussi sophistiqué que la fibule du soleil, on est en droit de se demander comment faisaient les Leuques pour se déplacer la nuit ? Une seconde fibule existe effectivement et a été découverte à Baslieux (20 km de Longuyon) et date d'après "La Lorraine Mérovingienne" du VIIe siècle.




Elle est constituée d’un cercle vert qui en marque le centre, on ne peut que supposer qu’il s’agisse de l’étoile polaire. Ce cercle possède quatre demi cercles qui lui sont accolés et disposés en croix surmontés de quatre quartiers de lunes disposés selon les phases classiques lunaires ! Quatre flèches de couleur rouges indiquent les deux axes intermédiaires. C’est à nouveau une roue de char mais qui est cette fois lunaire ! Ce système est la première partie de l’outil qui va nous servir à retrouver notre chemin dans la nuit. On ne peut rien en faire toute seule car elle ne nous donne pas encore les quatre points cardinaux.

Trois grosses pierres noires rectangulaires sont disposées en triangle isocèle et surmontées d’une petite perle rouge. On retrouve ici nos trois lampadaires célestes : les buttes du pain de Sucre, de Xon et de la côte Barine surmontée de la pleine lune ! Ces trois grosses pierres noires symbolisent le cycle lunaire tout au long d’une année dans le triangle formé du pain de sucre, butte de Xon et côte Barine. Chaque sommet du triangle correspond alors à une Lune noire, c’est-à-dire une nouvelle lune positionnée perpendiculairement par rapport à une butte. Tout le problème va être de résoudre les dates de ces lunes noires. Dans une années nous trouvons 12 nouvelles lunes mais il y en a parfois 13, ce que les astronomes n’ont pas manqués de me faire remarquer. En fait pour moi, c’est un faut problème puisque le calendrier chrétien a été modifié. Le nouvel an Celte solaire est le premier Novembre. Et donc, il ne peut qu’y avoir toujours 12 nouvelles lunes ! Dans le symbolisme de la lune noire, on découvre que “ son hiéroglyphe est figuré par une faucille barrée ou par deux croissants de Lune formant un soleil central ponctué d’un point : l’oeil même de la licorne, lieu métaphysique s’il en est. ” Ceci est peut-être un départ d’explication de la roue lunaire.

On a vu que le soleil décrivait au-dessus d’un territoire un triangle isocèle tout au long d’une année. Quand est-il de la lune ? On peut supposer que cela soit la même chose puisqu’elle possède exactement le même fonctionnement mais décalé dans le temps ! Pour cela, il nous faut découvrir la date du nouvel an lunaire. Nous avons vu qu’il s’agissait de la Pâques Chrétienne.

Un programme qui serait intéressant à développer serait un triangle isocèle où apparaîtrait un dessin de chaque phase lunaire en fonction de son déplacement au cours du temps.

Ce qui est certain est que l’on a à nouveau l’addition de deux figures géométriques : un hexagone (six faces) avec deux triangles isocèles disposés en étoile l’un par rapport à l’autre. Ce qui est important à remarquer est qu’il existe un déphasage entre la roue lunaire et les précédentes figures. Ce déphasage semble être de 25° entre une flèche et un rectangle noir et de 15° entre le milieu d’un quartier de lune et d’un rectangle noir (les quatre quartiers de lune se coupant perpendiculairement). On retrouve donc le même angle de déphasage entre l’oeil d’un aigle et l’axe d’un quart de lune. Hors, il faut savoir que le cercle d’une carte du ciel est découpé en angle de 15° ! Il n’y a donc aucun doute sur la fonction astronomique de cette fibule.

On peut supposer qu’elle serve à retrouver son chemin en observant la ronde polaire. Les étoiles de Cassiopée, de la Petite et de la Grande Ourse ne se lèvent pas et ne se couchent pas. Elles tournent en permanence autour de l'étoile Polaire dans le sens opposé des aiguilles d'une montre, à raison d'un tour toutes les 23 heures 36 minutes. Pour retrouver les 3 constellations des aigles, en théorie, il suffit de tracer trois axes à 120° les uns par rapport aux autres, et de regarder qu’elles sont les étoiles qui se trouvent à égale distance sur ces 3 axes. Mais dans la pratique, cela n’a rien de facile car évidemment, on risque d’en trouver un paquet ! Et en plus, d’une carte du ciel à une autre, on ne trouve pas les mêmes écartements entre les étoiles, ce qui complique encore plus le problème ! On ne peut que faire des suppositions en attendant d’avoir des éléments mythologiques ou autre qui puissent nous éclaircir. J'ai fais observé cette fibule par un astronome du cercle Orion de l'Institution Saint Joseph, il ne m'a pas dit formellement le contraire. Cette objet l'a fortement interpellé également mais il n'y reconnait pas le ciel connu. Il m'a suggéré d'enlever de la carte du ciel modèle les étoiles de 5ième grandeur et d'agrandir la fibule sur calque jusqu'à ce qu'elle coincide avec la carte du ciel ainsi modifiée. En fait, je pense qu’il ne faut surtout pas chercher de midi à 14 heures et ne rien changer à ce qui est connu. Il suffit d’effacer les dessins des constellations qui ne se couchent pas et d’essayer d’y inscrir les nouveaux dessins donnés par les 3 aigles ! Et nous obtenons comme première proposition les constellations de la petite ourse, la Giraffe et Céphée (à vérifier !). Le rayon des vecteurs à 120° sera tout simplement le rayon de l’étoile polaire à l’étoile en tête de la petite ourse qui est Kochab.

Comment se servir de la fibule de la nuit :

On place le disque à bout de bras au-dessus de sa tête puis on vise l'étoile polaire que l’on retrouve en positionnant l’oeil d’un aigle sur Kochab et en faisant tourner le disque dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. La lecture est ensuite immédiate : les rectangles noirs donnent les directions des buttes délimitant notre temple et les quartiers de lunes les points cardinaux terrestres. Les déplacements de nuit comme de jour sont les mêmes et se font en ligne droite en fonction du levant, zénith et couchant de la lune, comme on le faisait avec la fibule du jour pour le soleil.

Relevé de quelques systèmes d’étoiles à 120° les unes des autres :



C’est exactement de la configuration décrite dans la “ l’Analyse du symbolisme de la Lyre ”. Un égyptologue a retrouvé cette configuration dans le pointage des fameux puits de la pyramide de Chéops ! Malheureusement, dans sa théorie très controversée, il en manque une partie ! En effet, que fait-il du troisième vecteur ? Il est passé sous la trappe ? Il pointe tout simplement dans la constellation du Verseau sur l’étoile Béta Ce qui sous-entend qu’il va falloir retrouver cette configuration autour de Nancy puisqe par la verticale plateau de Haye était la passe la constellation d’Orion et que le Val Sainte Marie correspond à la projection de la constellation de la Vierge. Par ces trois étoiles du Verseau, de la Vierge et d’Orion passe un cercle qui s’appelle l’équateur céleste ! La Goule correspond à Nout, la voûte céleste. Nout est une truie qui nourrit ses quatre petits cochons symbolisés par les quatre buttes du Val Sainte Marie. La plus importante est celle du Mont Toulon car elle est située sur le 4,3 gr Est du Méridien de Paris. Dans l’Analyse du symbolisme de la Lyre, on a vu que Kernunos, le cerf, fécondait la Lyre (Orion) par le Val Saint Barthélémy, compris entre la corne de Mithra et le chapeau d’Hermès en éjaculant le lait, le soleil couchant en hiver et notamment au solstice d’hiver ! Pour découvrir la projection sur le sol de l’équateur céleste, il ne nous manque plus que le centre ! Pour cela, il suffit de déplacer nos deux vecteurs à 120° le long du 4,3 gr Est du Méridien de Paris. Et tout naturellement, nous tombons en plein milieu du plateau de Malzéville, à l’endroit de l’oeil du Loup (380 m) qui symbolise ainsi l’étoile polaire ! Côté Mithra, on pointe sur ce qui ressemble à son front (329 m) en passant par l’église au-dessus de l’hospice de Maxéville. Et la troisième direction mystérieuse qui doit représenter la projection de la constellation du Verseau sur la terre donne le Bois du Vervau de Pulnoy (Borne de Lenoncourt 305 m) qui a déjà largement été étudié dans le dossier du Tombeau du soleil ! Et entre Vervau et Versau, seul le S fait la différence ! Si on étudie précisément le dessin du relief en prenant une feuille de calque et en relevant les hauteurs les plus remarquables, on retrouve bien le dessin de la constellation du Versau ! Il nous reste à déterminer le rayon du cercle de l’équateur céleste ainsi projeté sur notre territoire : Le Mont toulon en est peut-être la limite. On trouve ainsi 51 cm, soit 12,75 km de rayon ou encore 25,5 km de diamètre. Hors, cette cote est exactement celle d’un côté du triangle de notre Temple ! On est en droit de se demander si l’écliptique n’a pas été aussi tracée en se déplaçant vers l'ouest ? Et c'est bel et bien le cas !

En Conclusion :

C’est une véritable carte du ciel qui a été dessinée sur le sol. Elle a ceci de particulier qu’elle a été réalisée par morceaux qui chacun sont situés à des lieux géographiques qui correspondent à une saison bien précise de l’année et à un moment des trois soleils de la journée. Et donc, chacun de ces territoires possèdent le ciel de la saison correspondante ! En ayant les phases de la journée d’indiquée par les hauteurs culminantes, on a vu qu’on obtenait également la lecture de celles de la Lune par la même méthode, mais en étant décalées dans le temps d’une saison ! La fibule de la nuit trouve ici toute sa raison d’être.

Symbolisme de la Fibule de la nuit

Les trois aigles sont des constellations, ils symbolisent l'oiseau solaire substitut du soleil. On place l'aigle au cinquième point cardinal qui est le zénith. C'est le placer sur l'axe du monde. Les Grecs avaient pour croyance que les aigles, partis de l'extrémité du monde, sont dits s'arrêter à la verticale de l'omphalos de Delphes, symbole du centre du monde: ils suivent ainsi la trajectoire du soleil, du lever au zénith, qui coïncide avec l'axe du monde. L'aigle occupe alors la place de la divinité suprême, devenu maître de la foudre et du tonnerre. L'aigle est devenu le symbole de la Fertilité et de la Terre symbolisée par la croix. Lui seul ose fixer le soleil sans se brûler les yeux.

De même qu'il y a un nombril de la terre, l'Etoile polaire, autour de laquelle paraît tourner le firmament, est fréquemment désignée sous le nom de nombril du ciel, ou moyeu, ou gond du ciel. Dans la poésie scandinave, elle est appelée nombril du monde.

Les agents de l'érosion seraient zodiacales :

Pour expliquer l'effet des agents de l'érosion dans la création de la Lyre d'Hermès je propose le graphique sivant :



Une petite piste dans la preuve que les Leuques délimitaient leur territoire en triangle :

une petite piste dans le départ de la preuve du bornage en triangle par des buttes correspondant à des moments précis de la lune. C'est dans la tradition de la ville de Lunéville tout prêt de Nancy que je l'ai obtenu. Mon analyse n'est pas encore convaincante mais en attendant d'avoir plus d'informations je donne simplement les idées que j'ai eu à ce sujet à l'intention de ceux qui désireraient aller plus loin.

En voici le texte :

Lunéville, cité jadis importante, était à l'époque antique le centre principal des mystères de la déesse gauloise Arduinna, qui a donné son nom aux Ardennes et que les Romains appelaient Diane car ils l'assimilaient, à tort, à une déesse chasseresse. Plus tard, le culte d'Arduinna fut repris par les Mérovingiens qui l'honorèrent sous le nom de Diane des Ardennes ou Diane des Neuf Feux. Lunéville a développé un culte lunaire resté longtemps vivace. Ainsi, comme chacun sait, il y a un homme dans la Lune. A Lunéville on prétendait que c'était Michel Morin avec son fagot. Le nom même de cet hôte sélénite fait référence à une mythologie ancienne liée au gigantisme. On confectionnait autrefois des pâtisseries traditionnelles au mois de décembre, qui portaient à Lunéville le nom de loriquette. Ce gâteau, d'origine païenne, était un vestige de l'ancien culte lunaire. Les Gaulois servaient, lors des repas rituels, ces friandises de forme triangulaires, pétris de lait, de farine et de miel. La recette est encore pratiquée de nos jour, mais on a quasiment oublié qu'elle est un vestige d'un culte à la Lune ou à Arduinna.

La Loriquette est encore fabriquée de nos jour à Remiremont chez le Patissier Glacier Quirin et à la Boulangerie pâtisserie à l'épi d'or. Ce n'est pas surprenant car Remiremont faisait partie du territoire des Leuques. La colline appelée Saint Mont qui est sur le territoire des Leuques est le premier Mont Lorrain ayant été christianisé par Saint Colomban. La Loriquette est constituée de blanc d'oeuf, de pâte d'amande, de miel et d'écorce d'orange.

C'est le gâteau en forme de triangle qui a attiré mon attention car elle symbolise pour moi tout simplement le parcourt de la lune sur un territoire tout au long d'une année.



On retrouve ici le triangle dessiné par les trois pâtes de verre noires sur la fibule de Baslieux.

Pour moi il suffisait de pointer le centre de la fibule sur une étoile peut-être la polaire et ensuite en faisait tourner la fibule pour coïncider avec les trois constellations celtiques correspondant à trois aigles identiques peut-être les constellations circum-polaires (?) appellées ainsi autrefois par les celtes la lecture du déplacement désiré devenait instantanée par l'indication d'un des points d'un des sommets du triangle correspondant au bornage lunaire du territoire Leuque où l'on désirait se rendre.


Les Tablettes Zodiacales de Grand

Nous avons vu l'existence d'un ensemble de contellations possible tout autour de Nancy dessinées dans le relief de côte. Je n'ai pas encore apporté de preuves tangibles pour l'attester. C'est ce que je vais faire dans ce nouveau message en utilisant les tablettes zodiacales de Grand.

Les tablettes zodiacales de Grand dans les Vosges ont été trouvées au fond d'un puits lorrain, en septembre 1967.

Elles ont été recontituées car elles étaient cassé en une multitude de morceaux de bois :




On remarque que ce sont des symboles égyptiens ce qui est singulier car elles ont été découvertes en Gaule ce qui atteste des échanges cultuelles avec l'Egypte !

Les trois décans qui nous intéressent sont les Gémeaux, le Taureau et le Bélier :













L'idée maintenant c'est de décalquer au format A3 les tablettes de Grand en y reportant le nom en français des signes du zodiaques ainsi que la position de Sothis.



Ensuite vient le plus intéressant : prendre la feuille de calque et la positionner correctement sur la carte IGN. On prendra comme centre la source du Tonnerre du plateau de Malzéville dont nous connaissons l'importance Lunaire. Le centre de la tablette étant Sol et Luna. Rares sont les représentations du couple au centre de l'anneau. On calera la position de Sothis, départ du cycle, sur le méridien de 4,3 gr et on observera la position des signes du zodiaque ainsi obtenues. On vérifiera qu'ils sont bien à l'endroit où on les avait découvert lors de l'étude précédente.





On constate que :



- Le décan des Gémeaux indique bien Hermès, celui du Taureau, le Taureau, et celui du Bélier, le Bélier !
- Le Bois de Pulnoys-Saulxure départ du cycle solaire est situé dans le décan du Verseau. Nous retrouvons dans la toponymie du Bois de la Vervau le mot Versau !

On a vu que la constellation du Cerf occupait jadis l’espace de nos actuelles constellations de la Balance et du Scorpion. Là, on s'aperçoit que la constellation du cerf est bien plus longue ! En effet, elle s'étendrait des décans du Cancer, du Lion, de la Vierge a effectivement la Balance et le Scorpion si on rajoute l'églantier d'Amance.

A propos de l'orientation des zodiaques Leuques :

- Pour Hermès il est à l'envers
- Le Taureau lui est dans le sens normal de la carte IGN
- Le Bélier est à l'envers

Or avec les tables zoadiacales de Grand nous avons la même orientation !



Les Gémeaux sont à l'envers et le Bélier aussi !

On remarque qu'il y a un signe dont nous n'avons pas parler : celui de Lucifer ! Il n'est pas présent dans les tablettes zodiacales de Grand tout simplement parce que le zodiaque Leuque n'est pas celui-là ! Il s'agit d'un autre zodiaque ! Sa description exacte se trouve dans la tombe de Petosiris en Egypte !



Le plafond de la chambre extérieure de la tombe de Petosiris est un anneau zodiacle de forme irrégulière, plus ou moins circulaire, entouré par un ouroboros à deux têtes, l'une de crocodile, l'autre de serpent, qui se rejoignent à midi. Les signes sont répartis librement dans leur ordre naturel selon le sens horaire. Le Bélier est à 11 heures et midi. Les bustes des Planètes occupent le médaillon central de forme irrégulière ; Luna est à midi (donc Lucifer), sur l'anneau, entre le Bélier et le Taureau ce qui est exactement la même configuration avec le zodiaque Leuque ! Quatre divinités féminines ailées, les Vents ou les Points cardinaux soutiennent l'anneau.

Situé à proximité de la ville d'Hermopolis, sur le site de Tounah el-Gebel, le tombeau de Pétosiris appartient à un prêtre du dieu Thot qui fut considéré comme un sage par ses contemporains et reçu longtemps après son décès des témoignages de dévotion comme en témoignent les nombreux graffiti des époques gréco-romaine que l'on trouve sur les murs de sa chapelle de culte qui fut édifiée au dessus de son caveau. Pétosiris vécut sous la XXXe dynastie ainsi que sous la seconde domination perse et le début de l'époque macédonienne.

Hermopolis et Thot nous amène à Hermès !


La position du Bélier entre une heure et midi :

Le volet de gauche, du côté de Sol, figure les signes du Taureau à la Balance, et celui de droite, du côté de Luna, les suivants, du Scorpion au Bélier. En dépit de sa présence du côté de Luna, le Bélier reste-t-il le premier des signes diurnes et le premier signe de l'année ? ou cette fonction est-elle dévolue au Taureau ? Et dans ce cas, faut-il comprendre cette attribution comme une marque d'archaïsme, le Taureau ayant sur le Bélier l'antériorité dans le rôle ? Rappellons que la constellation du Bélier, qui a peu d'étoiles brillantes, a été introduite sur l'écliptique assez tardivement.

Le type iconographique du Bélier qui bondit à l'intérieur d'un anneau en perspective parle plutôt en faveur de la première hypothèse. Le motif du franchissement de l'anneau symbolise le point d'intersection de l'écliptique avec le cercle de l'équateur, c'est-à-dire le point vernal, équinoxe de printemps et début du signe du Bélier, au moins théoriquement.


L'association sur les tablettes d'un Bélier placé entre une heure et midi et des signes se mouvant selon le sens horaire inversé invite à retenir la même hypothèse. Bien que le Bélier puisse occuper n'importe quelle position sur le cercle, sur la grande majorité des documents il prend la place dans le secteur compris entre onze heures et une heure : entre onze heures et midi, à midi, ou encore entre midi et une heure. Ces trois positions, sont les plus fréquentes et leurs occurences à peu près égale si nous prenons en compte toutes les formes closes de Zodiaques : circulaire, elliptique ou circulaire vu en perspective. Cette disposition est conforme à la fonction du Bélier "Tête du monde" comme à sa position au milieu du ciel dans l'horoscope du monde (le Cancer étant à l'horoscope).

Mais, du fait de la construction en diptyque des tablettes, la position "à midi" étant impossible, le graveur n'avait le choix qu'entre deux solutions : placer le Bélier entre onze heures et midi ou entre midi et une heure. Or, le sens de rotation des Zodiaques, dont le premier signe se trouve entre midi et une heure, est pratiquement toujours, comme à Grand, celui du sens horaire inversé. Un seul document fait exception, une monnaie de Sèvère Alexandre frappée à Périnthe : l'inversion du sens de rotation des signes permet de la distinguer d'une monnaie identique à ceci près, frappée pour le même empereur à Cyzique. Pour les anneaux circulaires compartimentés, la rencontre du sens horaire inversé et du Bélier placé entre onze heures et midi, tout en n'étant pas rare, est beaucoup moins fréquente. La formule retenue à Grand est donc la plus normale et, comme telle, a dû s'imposer. Il faut d'ailleurs noter qu'il ne semble pas exister habituellement de lien entre la position des luminaires et la distribution des signes.

Tout invite à penser que le graveur des tablettes a conçu son image sans tenir compte de la séparation en deux feuillets. Il se conforme à la formule la plus fréquente et la plus normale pour un anneau zodiacal circulaire, celle qui est de préférence retenue sur les monnaies qui sont les documents les plus normalisés : succession des signes selon le sens horaire inversé et Bélier entre une heure et midi.

Le Point Vernal :

Le Point Vernal était dans la constellation du Bélier et je pense que la butte du Bois de Grève de Messein où un tumulus Mérovingien a été découvert est l'endroit qui indique le Point Vernal du Zodiaque Leuque.



Le point vernal, (noté γ ou g), est un des deux points de la sphère céleste où l'équateur céleste et l'écliptique se croisent. Précisément, ce point est défini par la position du Soleil sur la sphère céleste au moment de l'équinoxe de mars (printemps dans l'hémisphère nord).

En astronomie, le méridien du point vernal sert de référence dans le système de coordonnées équatoriales, il est défini comme le méridien zéro pour la mesure des ascensions droites. L'ascension droite du point vernal est donc α = 0 h.

Étant situé sur l'équateur céleste, la déclinaison du point vernal est par définition δ = 0°.



En astrologie ce point porte le nom de « premier point du Bélier », d'après le nom de la constellation dans laquelle il se trouvait dans l'Antiquité. Toutefois, à cause de la précession des équinoxes, ce point se déplace lentement le long de l'écliptique. Le point vernal est actuellement situé dans la constellation des Poissons, il y est entré vers -60 et en ressortira vers 2600 pour entrer dans la constellation du Verseau. Il sera alors au Bois de la Vervau dans le zodiaque Leuque de Nancy.

Site internet qui explique l'utilité du point vernal pour se repérer dans le ciel :

http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/astronomie/Promenade/pages3/316.html

Le point Vernal sert aussi à mesurer le temps :

http://membres.lycos.fr/moudge/astronomie.html

Système de coordonnées astronomiques

En astronomie, c’est le système de coordonnées équatoriales qui est utilisé la plupart du temps. Il représente sur la sphère céleste une projection de la surface terrestre avec longitude et latitudes géographiques. La projection de l’équateur terrestre sur la sphère est l’équateur céleste, les pôles terrestres projetés donnent les pôles célestes. En fonction de la latitude 0° à 90° Nord ou Sud allant de l’équateur jusqu’aux pôles, on mesure l’écart d’un astre par rapport à l’équateur céleste, ce qui donne la déclinaison de 0° à 90° Nord ou Sud.

On peut en déduire qu’un astre de déclinaison d ne peut passer à la verticale d’un lieu que pour une latitude donnée (désignée en général par la lettre grecque Phi).

Le pôle Nord céleste se trouve ainsi au zénith au-dessus du pôle Nord terrestre (même chose pour le pôle Sud), et au-dessus de l’équateur terrestre se déroule l’équateur céleste à travers le zénith. Près du pôle Nord céleste se trouve la célèbre étoile polaire, l’étoile la plus lumineuse dans la Petite Ourse (ou Petit Chariot). Elle se situe ainsi au pôle Nord terrestre presque au zénith et à l’équateur terrestre toujours près de l’horizon (un peu au-dessus ou un peu en dessous). La hauteur polaire, en l’occurrence la hauteur de l’étoile polaire, ou plus précisément celle du pôle Nord céleste, est ainsi égale à la latitude géographique.

L’autre coordonnée du système équatorial est l’ascension droite correspondant à la longitude de la Terre. Sur Terre la longitude 0 est arbitrairement fixée par le méridien de Greenwich (un quartier de Londres), c’est à dire la ligne qui passe par l’observatoire de Greenwich et les deux pôles terrestres.

La longitude est mesurée à partir de ce point à l’Ouest et à l’Est en degrés. Pour le ciel, c’est un peu plus compliqué, vu qu’il semble constamment tourner à cause de la rotation de la Terre. Pour cette raison, aucun point de la Terre projeté dans le ciel ne peut servir de point 0, se déplaçant constamment parmi les étoiles. On utilise pour cela le point vernal, point où se trouve le Soleil au début du printemps, comme point 0 de l’ascension droite qui est comptée en temps de 0h à 24h. Comme le Soleil, la Lune et la plupart des autres corps se déplacent de la droite vers la gauche ou d’Ouest en Est (à partir de la Terre), l’ascension droite est comptée de la droite vers la gauche. L’ascension droite du Soleil augmente ainsi en fonction du temps pour atteindre la valeur 0h au moment du début du printemps.

Les coordonnées des astres sont pratiquement toujours indiquées en coordonnées équatoriales, donc en ascension droite et déclinaison. Lorsque vous cliquez un élément sur une carte, les coordonnées équatoriales sont normalement affichées. Une déclinaison Sud est affichée négativement.

Le pilier des Nautes :

Le monument qui pour moi semble représenter de la manière la plus proche possible le Zodiaque Leuque de Nancy c'est le pillier des Nautes !

Découvert sur l'île de la Cité, sous le choeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1711, il devait mesurer environ 6 mètres et était surmonté d'une statue de Jupiter.



Les blocs (il n'en subsiste que 5) du pilier sont ornés de bas-reliefs sur les quatre faces. Quatre éléments sculptés de forme cubique sont présentés isolément. Ils forment les vestiges d'un monument qui fut dédié à Jupiter sous le règne de Tibère (entre 14 et 37 ap JC, peu de temps après la conquête romaine) par les nautes parisiens et remployé sans doute au Bas-Empire. Selon un ordre difficile à rétablir, se côtoyaient les représentations de divinités gauloises (Esus, Cernunnos, Smertios, Tarvos, Trigaranus, Eurises) et romaines (Jupiter, Vulcain, Castor, Pollux, Mercure, Mars, Fortuna), désignées le plus souvent par des inscriptions. Le don du monument à l'Empereur Tibère montre la soumission des Gaulois au pouvoir romain. Si la culture romaine fut rapidement assimilée, le mélange dans l'iconographie des dieux gaulois et romains prouve qu'elle fut loin d'effacer l'ancienne culture celte des Gaulois.

Le Zodiaque Leuque est lunaire :

On a vu au symbolisme de la roue au chapitre du Dagda que primitivement, la roue zodiacale, comme celle du calendrier, est une roue lunaire. Hors le Zodiaque de Nancy avec la lune qui est surveillée par le nez d'Hermès, le caducée, la lune qui est piquée par la corne du Taureau, la lune rouge du front de Lucifer, l'éclipse de lune cyclique de Cernnunos et enfin la lune qui traverse la tête du Dagda on voit bien l'importance qu'elle avait pour les Celtes. Puisqu'ils surveillaient son passage dans les constellations. Le Zodiaque de Nancy, si il est solaire et stellaire est essentiellement lunaire.

samedi 12 mai 2007

Liste des Constellations du Zodiaque Leuque

Le Loup :

La première constellation est celle du Loup car elle est le centre du Zodiaque Leuque de Nancy.

Le Loup est une vieille constellation. Pour les grecs, il s'agissait d'un animal que le Centaure portait empalé sur sa lance. Elle faisait bien entendue partie des constellations répertoriées par Ptolémée dans son Almageste. Elle se trouve entre le Scorpion et le Centaure et contient huit étoiles plus brillantes que la magnitude quatre.




http://www.cosmovisions.com/lup.htm

Le Cerf :

Dès la préhistoire, le rôle magique et religieux du cerf est attesté dans toute l’Eurasie. Ancêtre mythique, l’animal représente en fait tout ce qui se rapporte à la tradition primordial hyperboréenne, celle dont les Indo-Européens auraient hérité ; aussi, on le voit associé, dans les légendes, à une source, à un vase, au Graal. Pour la même raison, il figure comme attribut de tous les personnages qui, branchés sur le cosmos, ont accès aux mystères des origines et de l’au-delà. Pourtant, les peuples nordiques n’eurent pas l’exclusivité de la mythologie du cerf ; 6000 ans avant notre ère, son thème ornait déjà les cavernes du sud-ouest de notre continent, et des ramures de cervidés recouvraient les sépultures de Téviec en Armorique.

Dans l’Edda le cerf est en relation avec le dieu Odin et l’Arbre du monde, le cerf a un rôle psychopompe, son caractère solaire est attesté chez les Russes, un cerf d’or est connu dans l’Inde, etc…

Le jeune cerf porte ses premiers bois à l’âge de 15 mois ; ce sont de simples dagues d’environ 20 cm de longueur. Les années suivantes, les animaux ont des bois bifurqués. Le jeune cerf a parfois symbolisé le renouveau, la résurrection végétale du printemps.

Le cerf adulte perd ses bois en février ; ensuite ils repoussent pour atteindre leur maximum de développement lors de la période du rut qui commence à la fin du mois de septembre. Ces bois sont alors dénudés et prêts à servir d’arme défensive et offensive.

Le cerf européen est caractérisé par l’aspect de ses andouillers terminaux formant une sorte de couronne. Voilà probablement pourquoi, dans l’univers celtique, le cerf, fort majestueux par ailleurs, fut apparenté au soleil. Mais cette ramure extraordinaire étant particulièrement développée en automne, saison où l’animal parvient au sommet de sa puissance, alors que la végétation doit mourir pour se régénérer, le Cerf solaire a symbolisé cette saison, et le monde spirituel, par opposition au Taureau lunaire du printemps et des puissances génératrices de la vie physique. De plus, cette ramure qui se renouvelle annuellement semble également une image de la mort et de la renaissance, de la transformation cyclique, d’où le rôle psychopompe du cerf déjà symbole de l’automne et du couchant.

Jadis, une constellation du Cerf occupait l’espace de nos actuelles constellations de la Balance et du Scorpion.



Au IV ième millénaire avant notre ère, lorsque le Taureau indiquait le printemps, le Cerf marquait l’automne. A l’époque de l’apogée de la civilisation celtique, le soleil entrait dans la constellation du Cerf au moment de la fête de Samain. C’est pourquoi l’animal symbolisa également l’ouest et, par extension, la Connaissance attachée à cette direction de l’espace, l’ouest des Ancêtres disparus et du retour aux sources. Dans la mythologie, le thème de la chasse au cerf évoque la quête du savoir, mais encore la conquête ou la reconquête de l’Ouest, but secret de bien des migrations indo-européennes.

Comme le taureau sacrifié aux forces de la nature, le cerf, roi de l’automne, devint le messager envoyé vers les puissances de l’Autre Monde, celles de la vie souterraine qui feront rejaillir la végétation au printemps sous le signe du Taureau, celles aussi du monde des héros et des morts qui reposent sous les tertres et dans les îles de l’Ouest.

Au nord de la constellation zodiacale du Cerf, la Grande Déesse, Arianrhod pour les Gallois, fut placée dans la Couronne boréale. Depuis ce trône polaire, elle regarde les Trois Mères des Pléiades veiller sur le Taureau du printemps.


Le Grand Chien :

La constellation du Grand Chien est l'une des plus anciennes constellations, du fait de la présence de Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel. Proche de l'écliptique, elle n'est visible que quelques mois par an aux latitudes voisines de 45° nord. C'est vers le solstice d'été (21 juin) qu'elle n'est pas visible. Aux autres dates, elle est visible soit très tôt le matin (fin d'été - début automne) soit toute la nuit (fin automne début hiver) soit le soir (fin hiver début du printemps).



Au fil des récits mythologiques, le chien du chasseur Acteon, qui surprit Diane au bain, s'est transformé en l'un des chiens du chasseur Orion. Cet arrangement sera repris sous l'appellation « Al-Kalb al-Akbar », le Grand Chien, par les astronomes arabes.
Pour les anciennes civilisations, le lever du Grand chien et de sa brillante étoile Sirius coïncidait avec le début de l'été. Ainsi le Chien (Canis, en latin), associé à l'arrivée des grandes chaleurs, donna naissance à notre mot « canicule ». Dans l'égypte antique, le lever héliaque de Sirius (ou Sothis, la splendeur) était annonciateur des crues du Nil.

Période d'observation : Février

Persée

La constellation de Persée est ancienne. Déjà répertoriée par Ptolémée dans son Almageste au Ier siècle, elle est censée représenter Persée, le héros de la Mythologie grecque qui sauva Andromède.



Période d'observation : Novembre

Les Gémeaux :

Les Gémeaux sont une constellation du zodiaque traversée par le Soleil 20 juin au 20 juillet. Dans l'ordre du zodiaque, la constellation se situe entre le Taureau à l'ouest et le Cancer faible à l'est.

Elle est entourée par le Cocher et le Lynx à peine visible au nord et la Licorne et le Petit chien au sud.

Deux étoiles de la constellation sont nommées d'après les jumeaux de la légende : Castor (α Geminorum) et Pollux (β Geminorum).

Les Gémeaux sont également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 21 mai au 20 juin.

Pour les Grecs, la constellation des Gémeaux représentait Castor et Pollux, les frères jumeaux d'Hélène de Troie. Les Romains y voyaient Romulus et Remus.

La constellation des Gémeaux peut se repérer à partir de la grande ourse: la diagonale du grand chariot pointe sur Pollux, et cet alignement se prolonge sur la diagonale d'Orion.

Inversement, les Gémeaux peuvent se repérer à partir d'Orion: L'alignement entre Rigel et Bételgeuse passe par le pied du Gémeau (Almeisan, ou Alhena, γ Gem) et pointe sur Pollux.



Les deux étoiles les plus brillantes de la constellation représentent les jumeaux que Jupiter (ou Zeus) eut de Léda : les Dioscures Castor et Pollux. Ils faisaient partie des Argonautes qui partirent à la conquête de la Toison d'Or sur le navire Argo.
Pour distinguer Castor de Pollux, il faut se souvenir que Castor est du côté de Capella (α du Cocher) ou également que Pollux est la plus proche de Procyon (α du Petit chien).

Période d'observation : Janvier
Ce qui explique que Janus-Hermès soit une porte elle s'oberve en Janvier, début de l'année.

Le Taureau :

Le Taureau est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 14 mai 2007 au 22 juin 2007. Dans l'ordre du zodiaque, la constellation se situe entre le Bélier à l'ouest et les Gémeaux à l'est.

Le Taureau est également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 20 avril au 20 mai.

Constellation zodiacale remarquable censée représenter la tête et l'avant-train d'un taureau. Elle fut répertoriée par Ptolémée et fait peut-être partie des plus anciennes constellations. L'étoile la plus lumineuse est de magnitude 1 et a pour nom Aldébaran,. Elle semble appartenir à l'amas des Hyades. Elle se situe en fait devant les étoiles de cet amas. Il y a au total quatorze étoiles de magnitude supérieure à 14. L'amas des Pléiades et la nébuleuse du Crabe se trouvent également à l'intérieur de cette constellation.

Étant une constellation du Zodiaque, caractéristique avec ses amas, le Taureau est une constellation très ancienne.



Dans la mythologie grecque, le Taureau correspondrait soit à la forme bovine utilisée par Zeus afin de commettre le rapt d’Europe, soit au taureau blanc envoyé par Poséidon à Minos. Dans la mythologie grecque, cette constellation représente la métamorphose de Zeus utilisée pour enlever la fille du roi de Phénicie : Europe.
Les Égyptiens y virent le bœuf Apis, le dieu du Nil.

Une grande constellation proéminente du ciel hivernal de l’hémisphère nord, le Taureau est situé entre le Bélier à l’ouest et les Gémeaux à l’est. Le Cocher et Persée se trouvent au nord, la Baleine et l’Éridan au sud-est, et Orion au sud-est.

Dans le Zodiaque Leuque le Taureau est situé entre le Bélier au sud et les Gémeaux au Nord. Persée se trouve à l'Est. Les positions sont inversée ce qui est parfaitement normal pour que le principe de projection de constellation sur le sol fonctionne. Elles doivent être inversée !

Les pléiades

Les Pleïades ne sont pas une constellation, mais plutôt un amas ouvert rassemblant 7 étoiles principales, et faisant partie de la constellation du Taureau.
Observées déjà depuis la plus haute antiquité, les Pleïades ont une forme qui n’est pas sans rappeler la Petite ourse. Cet amas est composé d’étoiles de type « géantes bleues » très jeunes qui en contiendrait environ deux mille.
Seules six ou sept sont observables à l’œil nu. Elles ont pour nom par ordre décroissant d’éclat : Alcyone, Atlas, Electre, Maïa, Mérope, Taygète, Pléione, Celaeno et Astérope.
L’ensemble est entouré d’une nébulosité de gaz et de poussières qui rend parfois l’observation délicate. On peut utiliser une paire de jumelles pour observer les principales étoiles derrière le nuage de gaz.
Cet ensemble se situe à une distance de 450 années-lumière.

Le Bélier :

Le Bélier est une constellation du zodiaque est traversée par le Soleil du 19 avril au 13 mai. Dans l'ordre du zodiaque, la constellation se situe entre les Poissons à l'ouest et le Taureau à l'est.

Le Bélier est également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 21 mars au 19 avril. C'est dans ce sens qu'il sert au repérage des déplacement planétaires, encore utilisé en astrologie.



Dans la mythologie grecque, cette constellation représenterait le bélier dont la Toison d'or a inspiré la saga de Jason.

Il semblerait que les Babyloniens, les Grecs, les Perses, et les Égyptiens aient tous nommé cette constellation « Bélier ».

Cette constellation était également la première constellation du Zodiaque lorsqu'il fut établi il y a plus de 2 000 ans : du fait de la précession des équinoxes, l'équinoxe de printemps était alors situé dans le Bélier (il est désormais dans les Poissons).

Le nord de cette constellation était nommé Mouche boréale jusqu'au XIXe siècle. Son étoile principale était 41 Arietis (ce qui explique l'absence de lettre grecque pour désigner cette étoile).

Elle se repère à partir de son entourage : au sud de Persée et d'Andromède, et à l'ouest du taureau.

Période d'observation : Octobre

La Grande Ours :


La Grande Ourse est la troisième plus grande constellation du ciel. Elle contient le « grand chariot », l'un des astérismes les plus connus de l'hémisphère nord.



Elle est très facilement reconnaissable par la forme de casserole que composent ses sept plus brillantes étoiles. La Grande Ourse est une constellation circumpolaire pour les observateurs situés au-dessus de 41° de latitude nord et elle ne semble jamais se coucher. En grec, le mot ours se dit arktos.

http://www.interstars.net/index.php?article=grande_ourse

Une des constellations les plus connues du ciel boréal et la troisième par ordre d'importance dans cette région. Elle comprend dix-neuf étoiles plus brillantes que la magnitude 4. Les sept étoiles principales forment un astérisme, connu sous les différents noms de La Charrue, La Grande Casserole, et le Chariot de David. Les deux étoiles, Merak et Dubhe, se trouvant dans la Charrue sont appelées les "Pointeurs", car la ligne qui les relie pointe vers Polaris, l'Etoile Polaire. Ursa Major est l'une des plus anciennes constellations répertoriées par Ptolémée (env. 140 après J.-C.). Elle contient un groupe de galaxies appartenant au superamas local, qui comprend la galaxie spirale de luminosité moyenne M81

Période d'observation : Mars

Avec les Gémeaux, Le Grand Chien, le Taureau, Persée, la Grande Ourse nous obtenons des constellations visibles en hiver.

http://www.astrosurf.com/centaurus/carte3.htm

http://perso.orange.fr/astroclub.toussaint/Hiver/Hiver.htm



La Lyre :

La Lyre est une constellation ancienne. Les civilisations antiques en Moyen-Orient et en Inde y voyaient un vautour. Les astronomes grecs y voyaient une lyre (ou plutôt une « kithara ») et les cartes du ciel les plus vieilles la représentent généralement tenue dans les griffes d'un vautour.

Sous la forme d'un vautour, cette constellation s'est raccrochée à la légende d'Hercule qui, pour son 6e travail, tua les oiseaux du lac Stymphale. La constellation est d'ailleurs proche du Cygne et de l'Aigle.

La lyre représenterait pour sa part l'instrument de musique d'Orphée.

Symbolisant l'instrument de musique offert par Hermès à Orphée, la Lyre est également appelée la « Carapace de tortue » ou « l'Aigle aux ailes fermées » (Al Nasr al Waki, à l'opposé de « l'Aigle volant » : Al Nasr al Taïr, notre constellation de l'Aigle actuelle). C'est de cette appellation arabe que vient le nom de son étoile la plus lumineuse : Vega.
Les chinois préférèrent y voir une tisseuse (Vega) séparée de son amant (Altaïr) par une rivière (la Voie lactée).

Localisation de la constellation :

La constellation se reconnaît directement à sa forme: Véga est une étoile très brillante, qui se reconnaît par son association avec les deux étoiles plus faibles (mag 3) β et γ Lyr, l'ensemble évoquant très nettement un club de golf. Quand les conditions de visibilité sont meilleures, Véga se trouve à la pointe d'un petit "V" qui rappelle son nom.



A plus longue distance, la constellation est sur l'alignement qui part de la Grande Ourse, suivant la diagonale SO-NE de la "casserole". Cet alignement passe par le cœur du Dragon et par sa tête, pour venir toucher Véga, puis plus loin Altaïr de l'Aigle.

Véga est l'un des sommets du grand triangle d'été, facilement repérable par lui-même.

Période d'observation : Juillet

vendredi 11 mai 2007

Particularités de La Lyre

Les Cordes de la Lyre d'Hermès :

Pour découvrir les cordes de la Lyre il faut supperposer la grille au pas solaire dont on a déjà si souvent parler sur la carte IGN sinon c'est impossible. On découvre que si on s'arrête à Liverdun la Lyre à 7 cordes et que si on va jusqu'au bout elle en a 12 ce qui correspond exactement à ce qu'en dit la Mythologie :

Les sept cordes de la lyre correspondraient aux sept planètes : elles s’accordent dans leurs vibrations, comme celles-ci dans leurs révolutions cosmiques ; quand le nombre des cordes fut élevé à douze, on voulut y voir une correspondance avec les douze signes du Zodiaque.

Elle se trace en suivant les lignes verticales d'hexagones en hexagones :




Le soleil joue des cordes en fonction des saisons exactement comme un barde joue d’un instrument à corde. Ce principe a été expliqué par Robert Fludd en 1617 par ce dessin :



La douzième et dernière corde se termine par la Grotte du Chaos ce qui apporte un élément de réponse sur cette dénomination : la dernières corde du cycle solaire celle qui est en plein chaos !

Autres particularités :

- C’est également un gigantesque cadran solaire ! Il est dédié à l’usage des habitants de Kernunos, donc du Grand Couronné. Il indique la position des couchants au cour de l’année.
- La Lyre couvre une distance de pratiquement un Temple en largeur (d’Est en Ouest) !
- Le 23 Février, le couchant est pratiquement au milieu de la distance comprise au sud avec le Val de Pompey et au nord avec la Val Saint Barthélémy de Champigneulles, un peu plus du tiers de la distance de gauche à droite de la Lyre, pour un observateur étant au feu rouge à l’entrée de Bouxières-aux-Dames ou du pont allant à Champigneulles. Le jour de l’équinoxe de printemps (20 Mars 1998) il est exactement au milieu. Ce sera donc également le cas à l’équinoxe d’automne.
- La lyre est coupée en son milieu par un axe qui est aujourd’hui l’A31. Mais cette axe est situé sur le 54,10 gr de latitude Est-Ouest ce qui signifie que la Lyre se trouve centrée exactement sur le 48° ! Elle suit donc le trajet du soleil tout au long d’une année.

Le Barde Lumineux :

C’est le soleil qui joue de la Lyre d’Hermès. Il se déplace de bas en haut et de haut en bas au cours d’un cycle. Il frotte la corde de droite à gauche, c’est-à-dire d’Est en Ouest et de haut en bas en cycle descendant (d’été à hiver) et de bas en haut en cycle ascendant (d’hiver à été). La longeur de la corde représente les saisons.

Pour chaque saison on obtient une position précise du soleil sur la corde et par la même une note ! Quelle est cette note ? Est-ce que l’oreille humaine l’entend ? Parfois dans la nature même quand il n’y a pas d’orage ni d’avion, on entend de puissants grondements inexpliqués. Est-ce un début de réponse ?

J'ai joué de la Lyre d'Hermès !

Je suis allé en été 1999 essayer de jouer de le Lyre d’Hermès, le plus grand instrument au monde ! Pour cela je me suis rendu au lieudit Carrefour Charlemagne, par choix tout à fait personnel car en cet endroit j'y étais venu déjà plusieurs fois quand ça n'allait pas sans savoir à quoi il correspondait ! Je me suis positionné au centre du carrefour, puis, en m’orientant correctement, j’ai commencé à effectuer ce que les prêtres font dans une église autour de l'autel, j'effectuai des circumambulations en priant de tout mon coeur, de toute mon âme. Le son terrifiant n’est pas venue immédiatement, d’abord il y a fallu beaucoup de circumambulations et vider mon esprit ce que j'arrivai sans trop de problème pour m'y être de nombreuse fois entraîner dans ma jeunesse. Puis au bout d'un long moment le son est arrivé d’une force gigantesque incommensurable ! Il m’est parvenu derrière moi, du fond de la vallée où passe la Moselle à Maron. Le son était semblable à celui d'une trompe énorme mais d'une fréquence trés basse trés grave. Il y avait un léger vibrato. Il dura tout une vingtaine de seconde. Et c’était bien ce genre de son là que l’on entend parfois dans la nature, en tout cas chez nous ! Je n’arrivais pas à y croire et pourtant la Lyre jouait ! Je me suis alors dit que c’était peut-être cela l’état de Grâce ! L'illumination ! Je me sentais en parfaite harmonie avec le monde. Mais pour être parvenu à ce résultat, j’étais venu en ce lieu dans un état de dépression désespérée ! Cela n’allait pas chez moi à cause de mon chômage et du manque d’argent comme d’habitude ni avec ma compagne. Seul un état catastrophique comme celui dans lequel j’étais avait pu provoquer le son, la Lyre avait joué ma douleur et mon désespoir ! Je ne trouvais pas d'autre explication. Ce faisant en étant situé au carrefour Charlemagne j'étais au centre d'un hexagone séparant la sixième et la septième corde ! L'hexagone symbolise le plectre pour pincer les cordes ! La corde que j'ai joué si on par de la première par un Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si on a vu que le son était situé entre la 6ième et la 7ième corde alors ce serait un Sib !

Peu importe qu'on croit ou non ce que je viens de raconter ça m'est égal. C'est pas le plus important ! Le plus important c'est de protéger la Lyre face à des urbanisations catastrophiques comme les projets d'autoroute, de destruction du bois de la Fourasse etc... C'est un patrimoine de l'humanité ! Il y a eut assez de dégâts comme ça !

Comment accorder une harpe :

Pour tous les instruments de type harpe, ou piano, qui ont des cordes libres (c'est à dire qu'on ne raccourcit pas en posant des doigts à certains endroits, comme la guitare), la hauteur de la note produite par une corde dépend en grande partie de la longueur de cette corde (elle dépend aussi de la tension, de l'épaisseur... mais simplifions). Il faut donc faire un calcul pour déterminer la meilleure longueur à donner à chaque corde. Voici la procédure à suivre :

Déterminez la longueur de la plus longue corde de votre instrument. Appelons la "l".
Divisez cette longueur l par 1,05946309 (racine douzième de 2). Vous obtenez ainsi la longueur l2 que doit avoir la corde suivante pour être accordée 1/2 ton plus haut. Si vous désirez directement passer à une corde accordée 1 ton plus haut renouvelez l'opération une seconde fois.
Repartez de la longueur l2, refaites les mêmes calculs pour calculer l3, longueur de la corde suivante, etc.

Accorder la Lyre d'Hermès :

La corde la plus longue de la Lyre d'Hermès mesure 57 centimètres pour une échelle de 4 cm donnent 1 km soit 57/4 = 14,25 kilomètres de longueur de la plus grande corde !

Calcul de longueurs vibrantes pour la Lyre d'Hermès

Pour calculer des longueurs croissantes (notes de + en + graves) utiliser le calcul ascendant
Pour calculer des longueurs décroissantes (notes de + en + aigues) utiliser le calcul descendant

Saisissez la longueur de votre première corde ou tube dans la case marquée en jaune,
vous obtiendrez la longueur des cordes ou tubes suivants pour 3 octaves.

r122 = 1,059463094 (racine douzième de 2)


Calcul descendant Calcul ascendant

On remarque que les chiffres exploitables sont en descendant. Ce qui donne pour la Harpe 12 cordes d'Hermès l'accordage suivant en kilomètre :

13,45020896
11,98277392
10,07627163
7,997542095
5,991386959
4,236550348
2,827558125
1,781250001
1,059137587
0,594420873
0,314883489
0,157441744

jeudi 10 mai 2007

La Nature est culminative

Je vais ici indiquer juste pour information une théorie que j'ai eu en 1999 suite à l'observation du passage des astres aux points de culminations des reliefs de côtes de la Lyre Nancéenne. On se pose effectivement beaucoup de questions sur ce qui ce passe à ce moment là. Mais d'abord voici quelques définitions :

Culmination

culminant, ante adj. (kull-mi-nan, an-te - rad. culminer). Astron. Se dit du point où se trouve un astre dans le ciel, quand, par l’effet du mouvement apparent du ciel, il arrive au méridien du lieu, et qu’il semble avoir atteint la plus grande hauteur au-dessus de l’horizon : Mars va toucher bientôt un point CULMINANT.
- Par ext. Point culminant, se dit de tout point qui se trouve le plus élevé par rapport à d’autres : Nous nous trouvions sur le POINT CULMINANT du Saint-Gothard. Fig. Le plus haut degré possible : Si la religion est le POINT CULMINANT d’un peuple en particulier, le christianisme est l’idée la plus élevée du genre humain. (E. Quinet.)

culmination s. f. (kull-mi-na-si-on - rad. culminer). Astron. Passage d’un astre au méridien : Il se forme des orages quatre ou cinq heures après la CULMINATION du soleil. (Humboldt.) Le flux n’arrive à son maximum qu’environ trois heures après la CULMINATION de la lune. (L. Figuier)

- Encycl. Les premiers astronomes, manquant d’instruments, se bornaient presque exclusivement à l’observation des lervers et des couchers du soleil, de la lune, des planètes et des étoiles. C’est Hipparque qui comprit le premier les nombreux avantages que devaient présenter la préférence donnée à l’observation des points de culmination. Ces avantages tiennent d’abord à ce que la réfraction est d’autant moindre et d’autant plus régulière que l’astre est plus élevé au-dessus de l’horizon ; en outre, à ce que les appareils destinés aux observations méridiennes devant être fixes peuvent être établis avec plus de soin, et fournir par suite des données bien plus exactes ; enfin, à ce que, les mouvements des astres en déclinaison étant presque insensibles lorsqu’ils passent au méridien, puisque l’arc qu’ils décrivent est alors horizontal, l’observation de la déclinaison peut se faire avec une grande exactitude.

Quand il s’agit d’un astre qui, comme le soleil, la lune, a un diamètre apparent, la déclinaison de cet astre est celle de son centre. La déclinaison forme avec l’ascension droite ce que l’on appelle les coordonnées équatoriales d’un astre.

On est bien souvent obligé, lorsqu’il s’agit de comètes ou d’astéroïdes, de les saisir dans toutes les positions où ils se présentent ; mais on n’observe guère les autres astres qu’aux instants de leurs culminations.
Les étoiles circompolaires, qui ne se couchent pas, ont deux culminations, qu’on désigne sous les noms de culmination supérieure et de culmination inférieure. C’est la demi-somme des hauteurs au-dessus de l’horizon d’une étoile circumpolaire, à ses deux culminations corrigées de la réfraction, qui donne la hauteur du pôle en chaque poste d’observation.

Ascension droite

Ascension ASTR. Def. 1. Coordonnée permanente d’un astre sur la sphère céleste. Elle est mesurée sur l’équateur céleste à partir du point vernal g jusqu’au point où le cercle de déclinaison de l’astre coupe l’équateur. L’ascension droite est comptée de 0 à 24 heures dans le sens direct, tandis que l’ascension verse, utilisée en navigation, est comptée de 0° à 360° dans le sens rétrograde. Def. 2. Ascension droite d’un astre, l’arc de l’équateur céleste compris entre le plan horaire (méridien) qui passe par le centre de cet astre et le point vernal, l’une des intersection de l’écliptique avec l’équateur. On la représente en astronomie par AR. Les ascensions droites se comptent de 0° à 360°, en sens inverse du mouvement diurne apparent des étoiles, c’est-à-dire d’occident en orient. L’ascension droite a pour mesure le temps qui s’écoule entre les passages successifs du point vernal et du plan horaire de l’astre au méridien. On convertit ce temps en degrès d’angle, à raison de 15° par heure.

Ma Théorie sur la création et l'unification de la Terre et du Ciel :

Nous avons vu au cours de l’étude des montagnes qui se trouvent autour de Nancy toute une série de découvertes qui basculent toutes les idées, toutes les théories préconçues que l’on avait à propos de la Protohistoire. Les Leuques étaient des pasteurs Nomades qui avaient semble-t-il, aménagé leur territoire en fonction du soleil et des étoiles. Mais cette idée est-elle réaliste ? Comment ont-ils pu réaliser une chose pareil qu'est le zodiaque de Nancy ? Car il fonctionne parfaitement !

En effet, de toutes ces découvertes, nous pouvons désormais, enfin établir une véritable Théorie sur la création. Elle relie intimement la science de la Terre avec celle du Ciel et la religion. On ne peut pas parler de création sans parler de Dieu. On ne peut pas parler de Dieu et d’unité sans parler de Trinité. Je vous rappelle que la Trinité est la partie principale du dogme chrétien. C’est la première chose que l’on enseigne aux catholiques : Dieu est trois mais pourquoi donc ? Est-ce que les chrétiens en connaissent-ils la raison exact hormis l’éternelle définition “ du Père, du Fils et du Saint Esprit ” ? C’est ici, en reliant la science de la Terre avec celle du Ciel par “ le Saint Esprit ” que l’on découvrira la puissance, l’importance et l’effective réalité de la Trinité.

Dans l’analyse du symbolisme de Janus les triades de l’eau et du feu sont :

[(Bélier, Sagittaire, Lion) centre Dragon] pour le FEU
[(Licorne, Baleine, Serpent) centre Loup] pour l’EAU

Mais qu’en est-il de l’air ?

[( ? , ? , ? ) centre ? ] pour l’AIR

Pour découvrir cette dernière triade, on risque fort de s’en tenir à l’astrologie, ce qui bien entendu ne me convient guère. Laissons-là donc ainsi, car l’air c’est le souffle de Dieu et je pense que cette équation n’appartient qu’a Lui.

Une chose est certaine, nous pouvons en supposer l’équation suivante :

[FEU, EAU, AIR] <=> [PERE, FILS, SAINT ESPRIT]

Ces constellations apparraissent ensemble, par triade, à des périodes bien précises de l’année perpendiculaires à des points géographiques culminants qui en sont les projections orthogonales sur la Terre. La Terre tourne et de cette rotation né le vent. Ces hauteurs sont en plus situées à des méridiens fixes. Les constellations vont donc tourner autour de ces points de culmination, toujours les mêmes, qui permettront une observation trés précise de la déclinaison. Mais là où se système est fort, c’est qu’il se passera également toujours à la même saison donc au même Ciel. Et à chaque saison on aura un [vent] (un système climatique de l’air) qui possédera des caractéristiques qui lui seront propre à cette saison ! L’air, l’eau et le Feu vont intervenir succéssivement et cycliquement sur la Terre. Il faut donc s’attendre à ce qu’il y ait des phénomènes climatiques cycliques également, qu’ils soient catastrophiques ou non. Le tout est de savoir quand ! Ce qui amène la notion du temps : la durée pourra être longue et même très longue ce qui évidemment augmentera l’efficacité des éléments ! Dans cette théorie, il convient de rajouter le fonctionnement solaire et lunaire qui s’incruste parfaitement dans cette mécanique de culmination comme je l’ai décrite dans le Tombeau du Soleil : aux points de culmination solaires et lunaires il y aura un axe invisible qui monte et qui descend donc des échanges entre la Terre et le Ciel. C’est par ces points que la création se fera, c’est ce que la religion d’Aton a voulu expliquer par les rayons du soleil avec des mains au bout ! Et si on bouche ces points par des pierres, je pense aux menhirs par exemple, on va peut-être canaliser cet échange... mais ne risque-t-on pas aussi d’empêcher que la création intervienne sur la Terre ?... Ne risque-t-on pas par là-même de provoquer des modifications climatiques ? Il convient donc d’être prudent.

Car en fait, réaliser un pylône qui vibre d’une fréquence qui provoquerait le mise en résonnance avec la fréquence d’échange entre le haut et le bas est pour moi parfaitement réalisable. Un tel système risquerait tout simplement de provoquer un tremblement de Terre à la commande ! Mais utilisé convenablement, ne pourrait-il pas s’opposer à un véritable tremblement de terre en l’annulant ?

Et si on plante un arbre à un tel point géographique, que se passera-t-il ? Comment va-t-il se comporter pendant sa croissance ? Ou que va-t-il provoquer ? On a vu que des sources étaient situées trés précisément de cette manière. Si on les canalise, les échanges entre la terre et le ciel peuvent-ils toujours ce faire ? Quoi qu’il en soit, on touche là à la science de la Terre et on risque fort de retrouver des connaissances totalement perdues qu'avaient probablement les druides.

Alors où se trouve donc se fameux lien qui va unifier les sciences du Ciel et de la Terre ? Voyons plutôt comment se forment les paysage dans l’Encyclopédie Larousse des Sciences de la Nature pp. 32, 33 et 34 La Morphologie de la Terre :

Relief et Erosion :

LES FORMES DE RELIEF dépendent de facteurs internes et externes qui se conjuguent. Les premiers, géologiques et géophysique, sont liés à la nature des roches (granite, calcaire, marnes..., plus ou moins résistantes à l’érosion), à leur disposition (horizontale, plissée, etc.) et aux mouvements des plaques lithosphériques qui participent à la genèse des volumes. Les facteurs externes façonnent les formes de relief dès leur émersion et leur donne un modelé. Il s’agit des agents de l’érosion : le gel, le vent et l’eau (sous forme liquide ou solide).

Masson 1999 : Autrement dit, les agents de l’érosion constitue une Triade qui donnera la forme du paysage et cette triade est exactement la même que celle décrite ci-dessus : le Feu, l’air et l’eau, le feu étant assimilé au Gel ! (On parle bien de Terre du feu pour le pôle Nord !) hors, là où les choses se précisent, c’est lorsque l’on repasse de l’élément à la triade des constellations. En effet, pour celle du feu, et de l’eau se sont les ciel d’automne et d’hiver qui sont décrites. Et le gel agit bien pendant ces saisons (au printemps aussi d’ailleurs).

Dire que ce sont ces agents gel, vent et eau qui sont à l'origine du zodiaque est sans doute proche de la réalité mais n'y a-t-il pas eu influence céleste également ?

Le climat trés varié à la surface du globe conditionne la répartition et la vigueur de ces agents érosifs. Mais son action est aussi indirecte selon qu’il permet ou non l’existence d’une couverture végétale et de sols. Si cette couverture existe, elle constitue une protection de la roche vis-à-vis des agents de l’érosion. Si, par sa rigueur, le climat interdit toute couverture végétale suffisamment dense, les agents érosifs peuvent agir directement sur la roche.
Le temps est un élément fondamental, car l’efficacité des agents (dits “ morphologiques ” qui façonnent le paysage est renforcée par la durée. De plus, sur une même région, le climat varie dans le temps et engendre nombre de successions de systèmes morphologiques (ou héritages), dont il faut tenir compte pour comprendre le relief.
L’action combinée de l’ensemble de ces facteurs internes (géologiques et géophysiques) et externes (agents d’érosion) détermine complètement le domaine d’étude de la géomorphologie.
Masson 1999 : J’avais enfin le “ nom ” de la science correspondant à mon problème concernant les proportions identiques des distances des reliefs de côtes tout autour de Nancy. J’ai donc prit contact avec un professeur enseignant cette discipline et voici sa réponse :

Monsieur, j’ai bien reçu votre courrier et vous voudrez bien m’excuser de vous écrire seulement aujourd’hui. Après avoir consulté votre dossier, je ne puis que constater mon incompétence, dans la mesure où votre thème concerne davantage l’archéologie. Aussi ai-je transmis votre dossier à un de mes collègues, Monsieur Ch. KREMER, qui m’a promis de le lire dans quelques temps, étant, lui aussi, surchargé de travail. En vous remerciant de faire appel à l’université pour juger de votre étude, je vous prie de recevoir, Monsieur Masson, l’assurance de mes sentiments distingués.

Ce qui me paraît des plus clair ! Il n’a aucune réponse au problème ! Ce qui en soit était une véritable réponse pour moi ! Personne n’a jamais remarqué ces proportions identiques !

Masson 1999 : La réponse à ma question se trouvait dans l’Encyclopédie Larousse de la Nature :
L’armature du décor :

Les paysages sont très variés à la surface de la planète ; ils sont issus d’une combinaison entre éléments naturels (géologiques, géophysiques, climatiques et biologiques [végétation]) et l’action de l’homme. Si l’homme est capable d’agir sur le paysage végétal, il lui est beaucoup plus difficile de modifier le relief : son action se limite aux formes de détail (versants couverts de banquettes de culture). Par contre, il n’a aucune prise sur les lignes majeures du relief. Celle-ci constituent l’aspect constant d’un paysage et par conséquent en forment l’armature. C’est la prédomination de telle ou telle direction de lignes qui est un des premiers aspects caractérisant un paysage. Ces directions peuvent être à dominante verticale (cas des montagnes) ; horizontales (cas des plaines) ou associer les deux (cas des plateaux). Le recoupement de ses lignes peut aussi être caractéristique du paysage : par exemple, angle aigu (montagne récente) ou arrondi (montagne ancienne).

Masson 1999 : Aucune prise sur les lignes majeures du relief ! Alors comment les Leuques s’y sont-ils prit ? Car dans son principe en lui-même, cela marche, on peut lire les saisons tout autour de Nancy ! C’est donc que la réponse se trouve ailleurs ! Une chose est sûr, le relief de côte suit exactement le centre de chaque hexagone unité de la grille de la Jérusalem céleste (cf. le Tombeau du Soleil), c’est-à-dire par chaques méridiens, chaques points de culmination du lieu ! autrement dit, si je me réfère à tout ce que j’ai dit tout-à-l’heure sur les triades et sur la communication réelle qui existe entre le haut et le bas, ces réalisations ne seraient pas l’oeuvre de l’humanité mais peut-être bien du souffle de l’esprit ! Dieu !

A propos du Vent en Lorraine :

Essayons de préciser l’équation incomplète de l’air. Un texte fort intéressant à ce sujet se trouve dans le dictionnaire des Mots & des Choses de 1900 de Larousse vol. 3 p 691 :

Indépendamment des vents dont nous avons parlé jusqu’ici, il en est encore qui sont en quelque sorte singulier et locaux parce qu’ils ne se font sentir que dans une région plus ou moins étendue, qu’ils soufflent toujours dans une même direction et se présentent avec les mêmes caractères. C’est ainsi que dans l’Est de la France souffle en hiver le vent du Nord appelé bise. Il nous arrive de la mer du Nord et traverse la Hollande et la Belgique, pays alors couverts de frimas. Ce vent, quelquefois très violent, se fait sentir jusqu’en Istrie et en Dalmarie, où il est connu sous le nom de bora.

Masson 1999 : Ce nom de bora n’est pas loin du mot borée et on à la même origine avec le mot Hyperboréen. Dans la suite de l’article sur le vent, une image m’a également fait sursauter. En effet les courbes déduites des tableaux qui donnent des moyennes pour la direction des vents à Paris, surtout celle de l’automne ainsi que celle de la rose moyenne annuelle sont stupéfiantes ! Elle ressemblent étrangement à la forme de la butte Sainte Geneviève, donc sont proche d’une strophoïde ! Paris subit beaucoup des vents de S. O. et très peu de l’E. Je n’irai pas plus loin dans cette remarque mais désire cependant préciser que cette courbe normalement solaire puisse également correspondre à celle de la rose moyenne annuelle des vents peu apporter de nouvelles perspectives de recherches et un lien de plus entre les éléments.

Dictons qui indirectement rejoignent la science de lecture des Méridiens :

I - La lune commande le Temps :

On se figurait alors que la lune (perçue moins comme un satellite de la terre que comme un personnage femelle à poigne) commandait au temps et en déterminait le changement à chacune de ses phases.

Henri Labourasse, qui s’insurgeait déjà contre cette croyance au tout début du siècle, évoque “ une suite d’observations météorologiques faites jour par jour à Labeuville (Meuse), pendant 41 ans, par le vénérable abbé Pagin, curé de cette paroisse ”. En voici le résultat :

“ Sur environ 2000 phases successives de le lune, le temps a changé 394 fois et s’est quelque peu dérangé 230 fois. Ces changements de temps peuvent donc être l’effet du hasard, et le résultat eût pu être analogue si, au lieu d’opérer sur les phases de la lune, nous l’eussion fait par exemple sur les 8, 15, 22 et 29 de chaque mois ”.

C’est que, dans les dictons, réels porteurs d’un savoir, il faut distinguer entre les vérités observées, empiriquement vérifiées ou vérifiables, et les explications dont on les enrobe, notamment par les pouvoirs de la lune, qui ne tiennent scientifiquement parlant pas debout.

Masson 1999 : Je pense que ce dicton, en fait est en partie vrai. Pourquoi ? Parce qu’il semble être issus d’une science de l’antiquité qui consistait à observer les astres au passage à leurs méridiens. C’est peut-être au cour du temps qu’il y a eu une modification du dicton. En effet, le mot “ chacune ” a remplacé pour moi, la véritable science perdue qui indiquait les jours où la lune commandait effectivement au temps et peut-être même cycliquement (tous les 19 ans... tous les 785 ans... ). Comment rechercher ces valeurs ? Tout simplement, si science il y a, en comparant mon calendrier Leuque avec les dictons calendaires de l’auteur de ce texte. Il suffira de prendre les jours des dictons qui seront présent dans mon calendrier. On en déduira un véritable almanach Celte puis on cherchera parmis ces jours les valeurs des dates qui feront partie du cycle lunaire. Et il s’en suivra ensuite d’un travail d’observation météorologique par rapport aux valeurs lunaires qui apparaîtront. Il est bien évident que sans un simulateur d’astronomie du ciel sur une période supérieure à 100 ans est indispensable. Cela peut être un sujet de thèse dont je dresse ici les valeurs de départ et dont le but sera d’éliminer celles qui ne sont pas lunaires :

Fêtes mobiles :

- Pentecôte
- Rameaux
- Pâques
- Trinité

Fêtes fixes :

1 Janvier
1 Avril
1 Mai
1 Septembre
1 Octobre
1 Novembre
2 Novembre
3 Février
3 Mars
3 Mai
3 Septembre
3 Novembre
4 Avril
4 Juillet
5 Janvier
5 Juin
6 Janvier
6 Octobre
6 Décembre
8 Juin
9 Septembre
9 Octobre
10 Mars
10 Avril
10 Août
11 Mai
11 Juin
11 Octobre
11 Novembre
11 Décembre
14 Février
15 Août Assomption
16 Octobre
17 Novembre
20 Janvier
20 Août
21 Mars
21 Juillet
21 Septembre
21 Décembre
22 Septembre
23 Avril
23 Mai
23 Novembre
24 Février
24 Avril
24 Juin
24 Août
25 Janvier
25 Mars Annonciation
25 Avril
25 Juillet
25 Novembre
25 Décembre
28 Août
28 Octobre
29 Août
29 Septembre
30 Juin
30 Juillet
31 Mai
31 Décembre

Ce qui se traduira par [N(n1, n2,...n)] avec N chiffre du jour et n chiffre du mois correspondant à N:

[1(1, 4, 5, 9, 10, 11)]
[2(11)]
[3(2, 3, 5, 9, 11)]
[4(4, 7)]
[5(1, 6)]
[6(1, 10, 12)]
[8(6)]
[9(9, 10)]
[10(3, 4, 8)]
[11(5, 6, 10, 11, 12)]
[14(2)]
[15(8)]
[16(10)]
[17(11)]
[20(1, 8)]
[21(3, 7, 9, 12)]
[22(9)]
[23(4, 5, 11)]
[24(2, 4, 6, 8)]
[25(1, 3, 4, 7, 11, 12)]
[28(8, 10)]
[29(8)]
[30(6,7)]
[31(12)]

Le domaine d’étude est vaste et il va falloir le restreindre. Pour cela, observons deux suites particulièrement intéressantes :

Ne manque-t-il pas à [24(2, 4, 6, 8, 10, 12)] ? Existe-t-il une suite [12 ou 13 ou N?(1, 3, 5, 7, 9, 11)] ? [3(2, 3, 5, 9, 11)] en est vraiment très proche ! Je suis persuadé qu’un certain type de suites étaient extrêmement sacrées pour les Celtes. Il ne reste plus qu’à trouver lesquelles et pourquoi ! Ici, on retrouve la symbolique du pair et de l’impair : le pair représentait pour les anciens le déséquilibre et l’impair l’équilibre ! Je suggère de faire une étude sur ces deux suites, déjà, et de voir si le temps est effectivement déséquilibré lors de certaines configurations lunaires pour la suite pair et inversement pour la suite impair.


Documents de l’Encyclopédia Universialis où se trouve présent le mot “ culmination ”:

- Ascèse et Ascètisme
- Assyro-Babylonienne (Religion)
- Bassin Sédimentaire
- Thermomètres Géologiques
- Métamorphiques (Roches)
- Navigation (Histoire de la)
- Orientation Animale
- Peinture

Cette liste va nous permettre de nouvelles investigations à propos de la culmination. On voit apparaître en effet, enfin reliées (pour ne pas dire “ unifiée ”), les “ Grandes Sciences ” de l’humanité que sont :

* La Religion
* La Science de la Terre
* La Science du Ciel

et une nouvelle que je n’avais absolument pas prévue qu’est celle de l’Art ! On parle également de culmination dans la sculpture. Il n’y donc pas Trois Grandes Sciences fondamentales mais bien Quatre ! La nature est Culminative !

- Pour baptiser cette théorie, j’ai donc inventé un nouveau mot qui à lui seul résumera ce principe dans son intégralité : la nature est culminative !

Définition : par Masson Marc 1999

Culminative : Action du soleil ou de la lune sur la terre aux points de culminations correspondant à des levants, zéniths et couchants. Le soleil décrit tout au long d’une année, autour de ces positions géographiques, pour l’observateur, une cardioïde qui, en tournant par l’intermédiaire de la rotation de la Terre, transformera le mouvement de rotation en mouvement alternatif qui fera monter et descendre un axe passant par les points de culminations. C’est ce va-et-vient invisible qui fait que la nature soit culminative : cet axe invisible interviendra sur la Terre toujours à des positions maximum du soleil ou de la lune. C’est par ces points de culmination que se fera la création. La nature fonctionnera toujours au maximum de ses possibilités.

Religion :

Je me suis toujours demandé ce qu’était le Verbe créateur. En effet, car nul part dans la Bible ne se trouve ce mot “ Verbe ” ! Avant était le Verbe, etc... Cela signifiait pour moi que ce mot “ Verbe ” était un rajout tardif dans la tradition parlée chrétienne. Quel est donc ce Verbe si important ? Et bien aujourd’hui, je réponds sans aucune hésitation : CULMINER !

Ce Verbe est totalement absent dans la Bible.

Culminer v. n. ou intr. (kull-mi-né - du lat. culmen, culminis, faîte. On trouve en sanscrit kakudmant, colline, hauteur, de kakud, sommet, qui se dit aussi kakuda et kakubh, d’où kakubha, kakuha, élevé éminent. L’incertitude de la forme primitive rend douteuse l’étymologie de ces termes. Il faut peut-être séparer kakud et kakubh, et les considérer tous deux composés avec ka, combien, genre de formation assez fréquent en sanscrit. La racine kubh, kumbh, en effet, signifie couvrir, et kakubh, combien couvrant ? donnerait un sens qui ne serait pas sans analogie avec culminant. Pour kakud, on ne pourrait recourir qu’à la racine kud, kund, rassembler, et aussi défendre, dont le d cérébral aurait remplacé l’ancienne dentale, comme cela arrive quelquefois. Quoi qu’il en soit, kakudmant répond exactement le latin cacumen, pour cacudmen, et comme le d se change parfois en l, il est très-probable que culmen, pour cudmen, dérive de la racine). Astron. Passer, se trouver au méridien, au point culminant : Avant peu le soleil CULMINERA.

Le mot “ colline ” est 36 fois dans la Bible.
Le mot “ sommet ” est 74 fois dans la Bible.
Le mot “ hauteur ” est 61 fois dans la Bible.
Le mot “ élevé ” est 76 fois dans la bible.

Mais “ éminent ” n’y est qu’une seule fois et au féminin :

2Co 9:14 ils prient pour vous, parce qu'ils vous aiment à cause de la grâce éminente que Dieu vous a faite.

Le mot latin culmen est effectivement présent une fois dans la bible Latin Vulgate :

Ge 11:4 et dixerunt venite faciamus nobis civitatem et turrem cuius culmen pertingat ad caelum et celebremus nomen nostrum antequam dividamur in universas terras

* dont le sommet.
# De 1:28 9:1 Da 4:11,22
* faisons-nous un nom.
# 2Sa 8:13 Ps 49:11-13 Pr 10:7 Da 4:30 Joh 5:44
* dispersés.
# 8,9 Ps 92:9 Lu 1:51

Ge 11:4 Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.

On trouve quatre fois cacumen :

Ge 28:12 viditque in somnis scalam stantem super terram et cacumen illius tangens caelum angelos quoque Dei ascendentes et descendentes per eam
Ex 19:20 descenditque Dominus super montem Sinai in ipso montis vertice et vocavit Mosen in cacumen eius quo cum ascendisset
De 3:27 ascende cacumen Phasgae et oculos tuos circumfer ad occidentem et aquilonem austrumque et orientem et aspice nec enim transibis Iordanem istum
Eze 31:3 ecce Assur quasi cedrus in Libano pulcher ramis et frondibus nemorosus excelsusque altitudine et inter condensas frondes elevatum est cacumen eius

Ge 28:12 Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
Ex 19:20 Ainsi l'Éternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne; l'Éternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta.
De 3:27 Monte au sommet du Pisga, porte tes regards à l'occident, au nord, au midi et à l'orient, et contemple de tes yeux; car tu ne passeras pas ce Jourdain.
Eze 31:3 Voici, l'Assyrie était un cèdre du Liban; Ses branches étaient belles, Son feuillage était touffu, sa tige élevée, Et sa cime s'élançait au milieu d'épais rameaux.

Ces versets sont fort significatifs et soulignent admirablement bien tout ce qui a été dit précédemment et notamment le dernier verset. Bien évidemment, le moment de la culmination sera au midi. Si on effectue des recherches sur la présence de ce mot dans la Bible, on le trouve 147 fois ! On est en droit de se demander ce qu’il faut faire à ce moment précis !

Ge 12:9 Abram continua ses marches, en s'avançant vers le midi.
Ge 13:1 Abram remonta d'Égypte vers le midi, lui, sa femme, et tout ce qui lui appartenait, et Lot avec lui.
Ge 13:3 Il dirigea ses marches du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï,
Ge 13:14 L'Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ;
....
Nu 13:17 Moïse les envoya pour explorer le pays de Canaan. Il leur dit: Montez ici, par le midi ; et vous monterez sur la montagne.
....
Ac 8:26 Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe (1 Mai !), lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.

Mais que ce passe-t-il donc de si important à Midi :

Ac 22:6 Comme j'étais en chemin, et que j'approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi.
Ac 28:13 De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio; et, le vent du midi s'étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu'à Pouzzoles,

Et qu’y-a-t-il donc au Midi ?

Re 21:13 à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes.

On a vu que culmen signifie “ colline ”, le Verbe est “ culminer ”, le nom “ culmination ”, autrement dit la [culmen] de [tion], la colline de Sion ! Nous découvrons là, peut-être, l’origine du nom de la Colline Inspirée ! Car je vous rappelle que l’on ne sait pratiquement rien à ce sujet ! Sur la même idée, voici peut-être le verset qui à “ inspiré ” le titre de son oeuvre majeure à Maurice Barrès :

2Timothy 3:16 Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
2Ti 3:17 afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.

Nous allons voir que ce choix n’était pas anodin :

Notes du TSKF:

* afin que l'homme.
# Ps 119:98-100 1Ti 6:11
* soit accompli.
# 2:21 Ne 2:18 Ac 9:36 2Co 9:8 Eph 2:10 Tit 2:14 3:1 Heb 10:24

Ps 119:98-100 1Ti 6:11 :

Ps 119:98 Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
Ps 119:99 Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
Ps 119:100 J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.
1Ti 6:11 Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur.

2:21 Ne 2:18 Ac 9:36 2Co 9:8 Eph 2:10 Tit 2:14 3:1 Heb 10:24 :

2Ti 2:21 Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre.
Ne 2:18 Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m'avait adressées. Ils dirent: Levons-nous, et bâtissons! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution.
Ac 9:36 Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas: elle faisait beaucoup de bonnes oeuvres et d'aumônes.
2Co 9:8 Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre,
Eph 2:10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.
Tit 2:14 qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.
Tit 3:1 Rappelle-leur d'être soumis aux magistrats et aux autorités, d'obéir, d'être prêts à toute bonne oeuvre,
Heb 10:24 Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres

Nicolas Nouet astronome et géographe

Un personnage complétement oublié de notre histoire scientifique Lorraine et qui a su exploité cette science d'observation des méridiens était Nicolas Nouet.

Lucien GEINDREPompey Sous l’Avant-Garde

Le 30 août 1740 naissait à Pompey un garçon de Gabriel Noyer Liebaut. Il fut baptisé par le curé Deserf et reçut le prénoms de Nicolas-Antoine. Il avait pour parrain Nicolas Louvion, forestier des bois et pour marraine Marguerite Ravaux. Son nom mal orthographié par la suite devint Nouet.



Dès l’adolescence Nicolas se découvrit une vocation religieuse et vécut plusieurs années dans l’ordre des Cisterciens. Il porta alors le nom de Dom Nouet jusqu’à la Révolution.
Vers la fin de 1780, il vint habiter l’observatoire de Paris pour s’y livrer aux recherches et aux calculs astronomiques sous la direction de Cassini auteur d’une carte de France.
Nicolas prit part aux publications des Mémoires de l’Académie publiées sous le nom du directeur de l’observatoire et de ses trois élèves. On lui doit le calcul de la première orbite elliptique de la planète Vénus donnée en 1789 et celui des longitudes et latitudes des villes de France.
En 1784, Dom Nouet fut envoyé à Saint-Domingue en qualité de géographe pour y construire la carte des débarquements et de la côte française de cette île. Rentré en 1785, il reprit ses travaux à l’observatoire.
La Convention nomma Cassini et ses trois élèves comme professeurs égaux se choisissant un président. L’ancien ayant refusé le poste, Nouet fut élu.
En 1795, on l’appela au dépôt des guerres pour lier à la France, par une grande triangulation, le département du Rhin. Puis, en 1796, il partit en Savoie effectuer la même opération.
Deux ans plus tard, Bonaparte commandant l’expédition d’Egypte eut besoin d’un astronome, et travailla à l’établissement d’une nouvelle carte. Il détermina la longitude et la latitude de 36 points géographiques remarquables de l’Egypte, en observant non les étoiles mais la hauteur du soleil méridienne. Il commit quelques erreurs qu’il eut l’honnêteté de reconnaître et qui furent corrigées. Nicolas travailla en Egypte du 1er juillet 1798 au 28 août 1800.
De retour en France, il fut nommé en 1802 ingénieur au bureau de la guerre et reprit ses triangulations en Savoie comme chef des opérations topographiques de la carte du Mont Blanc. On lui attribua le grade de colonel.
Mais Nicolas prit peu à peu de l’embonpoint. Le 23 avril 1811, étant à Chambéry, il soupa modérément et le lendemain en s’habillant, il fut pris de suffocations et dit “ Je suis perdu ! ”. Il demanda un verre d’eau mais ne put le finir. On le porta sur son lit et il expira peu après, âgé de 71 ans. Ainsi fini le fils d’un pauvre habitant de Pompey que ses dons et son travail avaient conduit à des postes de confiance au service de la science. Un Pompéien qu’il serait regrettable d’oublier.

Masson 1999 : Faisant suite à mes recherches sur les méridiens et la culmination, j’ai trouvé que ce personnage du village voisin dont je suis originaire (qui est Frouard) et né aussi à Pompey, était tout à fait remarquable et méritait de figurer dans mon dossier. En effet, de part ses travaux, son intelligence et ses sollicitations, il est bien évident qu’il n’en est pas venu à ce niveau, comme cela, en débarquant à 40 ans à Paris en claquant des doigts ! En tant qu’habitant de Pompey, il a eu 40 ans pour observer la nature, et surtout le paysage en face de chez lui, Frouard et la butte du Piémont ! Il m’en a fallut trois pour comprendre l’utilité des méridiens ! Qu’a-t-il fait avant, pendant et ensuite ? Nous ne savons rien de son enfance. On l’imagine facilement allant jouer comme je l’ai fait sur les hauteurs et observer ce paysage magnifique qu’est la vallée de Frouard, Pompey, Custine ! On l’imagine parfaitement jouer dans les ruines du château de l’Avant Garde en été et peu à peu, sans qu’il s’en aperçoive au début, agisse en lui l’influence divine et le souffle de la création qui règne en ce lieu. Il a grandit dans ce que j’ai baptisé “ l’Oreille ”, c’est donc un fécondateur ! Il ne faut pas être étonné qu’un tel enfant à l’esprit aussi fécond soit né dans notre région ! Le paysage se porte tellement à ce qu’il en soit ainsi ! Il y en a déjà eu et il y en aura encore et toujours !