mercredi 9 mai 2007

Mythologie de la Lyre

On trouve deux noms liés à la mythologie de la Lyre : Hermès et Orphée.
Apollon en est le propriètaire.

LA LYRE (Lyra, Lyr) et l'étoile Véga

La Lyre est une minuscule constellation à la forme d'un parallélogramme presque parfait, à un angle duquel jaillit une belle flamme bleue, Véga, prémices de l'apparition du Génie aux trois voeux. Véga, alias Tchiniu, la très sage enfant du roi Soleil, filait et tissait à merveille. Jusqu'au jour où elle s'approcha d'une fenêtre et jeta son regard à l'extérieur. Il tomba droit sur le jeune Kien-niou, berger de son état, et ce qui devait arriver arriva : la princesse s'en éprit. Le roi accepta qu'elle l'épouse, et les tourtereaux s'en allèrent, après la noce, roucouler dans leur nouveau nid. Ils firent tant et bien qu'ils oublièrent le métier à tisser de la princesse qui fut abandonné aux araignées, et les bêtes du roi Soleil, livrées à elles-mêmes, s'égaillèrent à travers l'Univers. Las de tant d'inconséquence amoureuse, le souverain tailla dans le vif : il sépara le couple et exila le berger, devenu l'étoile Altaïr, de l'autre côté de la Voie Lactée. Entre les deux amants s'était ouvert un infranchissable gouffre de lumière... L'étoile Sheliak, la Tortue en arabe, est une référence directe aux origines de la Lyre. Hermès, le messager des dieux, est l'inventeur de cette espèce de harpe cornue dont les poètes de l'Antiquité aimaient à pincer les cordes en roulant des yeux inspirés. Hermès était en train de se promener sur les bords du Nil lorsqu'il trouva une carapace de tortue évidée. Il joua un moment avec et, fasciné par l'écho qu'elle renvoyait, une idée lui vint. Il fixa quelques cordes à la carapace, les gratouilla et le son qu'elles produisirent l'enchanta. Désireux de montrer son invention à ses camarades, il se dépêcha de regagner l'Olympe. Apollon l'y attendait de pied ferme : né voleur, Hermès lui avait volé son troupeau. Pour se faire pardonner, il offrit à Apollon son nouvel instrument, qui fit désormais partie de la parfaite panoplie du dieu de la Beauté et des Arts. Aucun mortel ne pouvait rivaliser avec Apollon lorsqu'il poussait la chansonnette.




Orphée, fils du roi de Thrace et d'une muse fut, du côté des mortels, le plus grand joueur de lyre de tous les temps. Quand il se mettait à chanter, les animaux les plus sauvages venaient même se coucher à ses pieds. Un jour Orphée rencontra la ravissante Eurydice, l'aima et décida de l'épouser. Malheureusement le jour de leurs noces, la jeune femme fut piquée par une vipère. Elle mourut, laissant le doux et tendre Orphée en proie à la plus terrible des douleurs. Incapable de se résigner à la perte de sa bien-aimée, il décida de la ramener à la vie : il allait descendre aux enfers et l'arracher à l'ombre. Il alla à la rencontre du tout puissant Hadès (Pluton), maître des lieux. Orphée chanta comme jamais encore il ne l'avait fait et l'infernale divinité, sous le charme, ne pu lui refuser de lui rendre sa belle. Il ne mit qu'une condition à son retour à la lumière : tant qu'ils chemineraient dans le royaume des morts, Orphée ne devait en aucun cas se retourner pour regarder sa femme. L'un derrière l'autre, les jeunes époux franchirent une à une les portes des enfers. Alors qu'Orphée arriva à l'air libre, il se retourna, hélas, trop tôt ! La jeune femme était encore à moitié ensevelie dans l'obscurité de la caverne. Orphée eut juste le temps d'entrevoir sa silhouette avant qu'elle ne se dilue à jamais dans l'ombre. Les dieux ne lui permirent pas de redescendre parmi les morts : cette fois Orphée avait définitivement perdu sa bien-aimée Eurydice. Orphée se retira dans les montagnes où il passa ses journées à gratouiller de la lyre en pleurant son amour perdu. Quelques nymphes, séduites par le céleste musicien, tentèrent, sans succès, à leur tour de le séduire. Devant sa résistance, elles se jetèrent sur lui et le déchiquetèrent. Le gentil chanteur finit en mille morceaux dans une rivière. Les muses qui l'avaient inspiré récupérèrent ses restes et leur offrir une sépulture digne de ce nom. Zeus (le bélier) se chargea de la lyre qu'il accrocha au firmament.

LA LYRE

Elle est située au voisinage de l'emplacement qui se trouve entre le genou et la main gauche d'Hercule. Sa carapace regarde le cercle arctique et son sommet paraît tourné vers le pôle austral. On observe le coucher de la Lyre au lever de la Vierge, son lever avec celui du Sagittaire. Elle a une étoile de chaque côté de la carapace; une en haut de chacune des pointes qui sont tendues comme des bras vers la carapace; une au milieu de chacune de celle-ci, qu'Ératosthène imaginait comme des épaules; une sur les omoplates de la carapace même; une au bas de la lyre, qui paraît la base de l'ensemble.
Comme bien des légendes, la Lyre a son lot. Nous allons, comme nous l'avons fait pour d'autres, les citer en vrac pour ne s'arrêter que sur celle d'Orphée et d'Eurydice qui, bien qu'un classique des légendes et des mythes, fait toujours plaisir à lire ou entendre.
Voici donc, pour commencer les mythes, recensés par Hygin, qui ont donné son nom à cette constellation. A l'origine c'est Mercure qui la fabriqua à partir d'une tortue et la confia à Orphée qui, fils de Calliope et d'Œagre, se passionnait vivement pour cet instrument. Dont, dit-on, son art charmait jusqu'aux bêtes sauvages qui venaient l'écouter. Déplorant la mort de son épouse, ils descendit aux enfers et là, il chanta les louanges de la lignée des dieux, à l'exception du vénérable Liber. Car il le passa sous silence par défaut de mémoire, comme Oénée le fit pour Diane dans un sacrifice. Ensuite, comme Orphée était assis, selon de nombreux récits, sur le mont Olympe qui séparent la Macédoine de la Thrace, mais, selon Ératosthène sur le Pangée, se plaisait à chanter, Liber lança contre lui les Bacchantes afin de le tuer et de mettre en pièce son cadavre. Dans d'autres récits, c'est pour avoir épié les Mystères de Liber qu'il subit ce destin. Les Muses rassemblèrent ses restes afin de les ensevelir et, récompense suprême, elles placèrent la lyre au ciel, dont les étoiles prirent la forme, pour honorer sa mémoire; Apollon et Jupiter y consentirent, parce qu'Orphée louait particulièrement Apollon; quant à Jupiter, il accorda cette récompense à sa fille.
Selon d'autres auteurs, Mercure, dès la fabrication de la lyre sur le mont Cyllène en Arcadie, y avait mis sept cordes, d'après le nombre des filles d'Atlas, parce que parmi elles se trouvait Maia, la mère de Mercure. Ensuite, après avoir dérobé les bœufs d'Apollon, il fut découvert et, pour obtenir plus aisément son pardon, il céda à la demande d'Apollon, qui voulait se faire proclamer l'inventeur de la lyre et dont il reçu en récompense une baguette sacrée.
Apollon reçu donc la lyre et l'enseigna à Orphée, puis après avoir lui-même inventé la cithare, il lui céda la lyre. Selon d'autres récits, Vénus était venue avec Proserpine devant le tribunal de Jupiter pour savoir à laquelle d'entre-elles il accorderai Adonis. Jupiter leur donna pour juge Calliope, Muse qui est la mère d'Orphée. Son verdict fut que chacune d'elle le posséderait une moitié de l'année. Mais Vénus, indignée de ne pas l'avoir en exclusivité, inspira à toutes les femmes de Thrace l'idée de s'éprendre d'Orphée et de vouloir chacune se l'approprier au point de l'écarteler. Sa tête précipitée de la montagne dans la mer, fut rejetée par les flots dans l'île de Lesbos, dont les habitants la recueillirent et l'ensevelirent. Un tel service leur valut la réputation d'être très doués pour la musique. Quant à la lyre, comme nous l'avons écrit un peu plus haut, les Muses la placèrent dans le ciel. Ce qui semble le plus vrai dans cette histoire c'est qu'Orphée, pour s'être montré le premier homosexuel, parut avoir outragé les femmes et voila pourquoi elles le tuèrent. Par ailleurs, le récit d'Ovide semble confirmer cette opinion.

A son retour en Grèce, après la conquête de la Toison d'or avec les Argonautes, il épousa Eurydice que certains nomment Agriopé et s'installèrent en Thrace parmi les Cicones. Un jour, près de Tempé, dans la vallée du fleuve Pénée, rencontra Aristée qui essaya de la violer. En s'enfuyant, Eurydice, posa le pied sur un serpent et elle mourut de la morsure qu'il lui fit. Orphée descendit aux enfers dans l'espoir de la ramener. Il utilisa le passage qui s'ouvre à Aornos en Thesprotie et à son arrivé, non seulement il charma Charon le nocher mais aussi Cerbère ainsi que les trois juges des morts. Il interrompit momentanément les supplices des damnés. Il adoucit Pluton de ce chant plaintif :
"Ô Divinités de ce monde souterrain où retombe toutes les créatures mortelles de notre espèce, s'il est possible, si vous permettez que, laissant là les détours d'un langage artificieux, je dises la vérité, je ne suis pas descendu en ces lieux pour voir le ténébreux Tartare, ni pour enchaîner par ses trois gorges, hérissées de serpents, le monstre qu'enfanta Méduse; je suis venu chercher mon épouse; une vipère, qu'elle avait foulée du pied, lui a injecté son venin et l'a fait périr à la fleur de l'âge. J'ai voulu pouvoir supporter mon malheur et je l'ai tenté, je ne le nierai pas; l'Amour a triomphé. C'est un dieu bien connu dans les régions supérieures; l'est-il ici ? Je ne sais; pourtant je suppose qu'ici aussi il a sa place et, si l'antique enlèvement dont on parle n'est pas une fable, vous aussi avez été unis par l'Amour. Par ces lieux pleins d'épouvantes, par ce vaste et silencieux royaume, je vous en conjure, défaites la trame, trop tôt terminée, du destin d'Eurydice. Il n'est rien qui ne vous soit dû; après une courte halte, un peu plus tard, un peu plus tôt, nous nous hâtons vers le même séjour. C'est ici que nous tendons tous; ici est notre dernière demeure; c'est vous qui régnez le plus longtemps sur le genre humain. Elle aussi, quand, mûre pour la tombe, elle aura accompli une existence de juste mesure, elle sera soumise à vos lois; je ne demande pas un don, mais un usufruit. Si les destins me refusent cette faveur pour mon épouse, je suis résolu à ne point revenir sur mes pas; réjouissez-vous de nous voir succomber tous les deux."


Ovide (Les Métamorphoses)
D'après certaines légendes, Hadès consentit de rendre Eurydice à la condition toutefois qu'Orphée, jusqu'à la sortie du Tartare, jusqu'à ce qu'elle ne revoit la lumière du soleil, ne se retournât pas pour voir Eurydice. Eurydice suivit Orphée dans le sombre passage, guidée par la musique de sa lyre, mais lorsqu'il revit à nouveau la lumière du jour, il se retourna pour voir si elle était toujours derrière lui et ainsi, il la perdit pour toujours, car elle, était toujours dans l'ombre du Tartare.

Compléments d'informations dûs à l'amabilité de Thierry Garcia

LA LYRE

L'origine de cette constellation, qui se détache assez bien des étoiles environnantes, est mal connue. Chez les Babyloniens, une CHEVRE semble avoir occupé l'emplacement correspondant; un TRIANGLE en Inde, un BELIER au Pérou.
Une influence égyptienne est peu probable; car si sur la sphère égyptienne se trouve bien une lyre, elle est en rapport avec le deuxième décan du Cancer et ainsi se trouve presque diamétralement opposée à la constellation grecque.
D'autres peuples ont assimilé le groupe d'étoiles à un RAPACE, en particulier chez les Arabes.
Vega le vautour tombant
Aladfar le talon du vautour
Les Grecs y voyaient une LYRE. La lyre est un des principaux instruments à cordes grecs, utilisée pour accompagner les chants. L'augmentation du nombre de cordes de la Lyre céleste a suivi l'évolution de l'instrument qui en comptait initialement quatre (Points cardinaux), puis elle en porta sept (Pléiade ou Planètes) et alla jusqu'à compter neuf cordes (Muses).
Selon la légende, c'est HERMES, fils de l'une des Pléiades qui en est le concepteur. Il fabriqua la lyre en tendant, sur la carapace renversée d'une tortue CHELYS, une peau de bœuf, constituant ainsi une caisse de résonance.
Sheliak la carapace de tortue
Sulafat la tortue
Autres dénominations : LES TROIS BELLES D'ETE

Vega de la LYRE, Altair de l'AIGLE et Deneb du CYGNE.
Les chinois voyaient dans Vega une jeune tisseuse aux amours contrariées : elle était séparée par une rivière la voie lactée de son fiancé, un berger symbolisé par l'étoile Altair.

L'AIGLE

Le terme d'AIGLE désigne, chez les Babyloniens et chez Ptolémée, l'étoile principale connue sous le nom d'Altair qui signifie aigle volant. Mais dans d'autres civilisations, cette constellation est aussi figurée par un FAUCON ou encore un CORBEAU.
Alshain l'étoile brillante du faucon
Tarazed le faucon
Unuk al ghurab le cou du corbeau
Dhanab al okab la queue de l'aigle noir
L'Aigle est le symbole méditerranéen de la royauté et forme une triade royale avec le LION et le DAUPHIN, chacun exerçant la suprématie dans son élément. Les récits qui lui sont consacrés, comme les monnaies qui portent son effigie et le représentent parfois avec la foudre, sont innombrables en Grèce, en Egypte, en Asie Mineure et à Babylone.
L'idée que l'oiseau est capable de regarder le Soleil en face a une pertinence et peut-être une origine astronomique : pendant l'été l'Aigle se lève à l'horizon quand le Soleil se couche, et ainsi ils se font face. On racontait d'ailleurs que l'aigle éprouvait la légitimité de ses petits en les exposant, à la naissance, aux rayons du Soleil : ceux qui clignaient ou détournaient les yeux étaient éliminés.
Autres dénominations:
Mizan le fléau de la balance. Les étoiles sont à égale distance
Thalimain les deux autruches

LYRE

Texte 1

La lyre, inventée par Hermès ou par l’une des neuf Muses, Polymnie, est l’instrument de musique d’Apollon et d’Orphée, aux accents prestigieux, et le symbole des poètes. Plus généralement, elle est le symbole et l’instrument de l’harmonie cosmique : au son de la lyre, Amphion bâtit les murs de Thèbes. Dans l’iconographie chrétienne, elle évoque la participation active à l’union béatifique. Ce rôle est celui de la harpe de David. Les sept cordes de la lyre correspondraient aux sept planètes : elles s’accordent dans leurs vibrations, comme celles-ci dans leurs révolutions cosmiques ; quand le nombre des cordes fut élevé à douze, on voulut y voir une correspondance avec les douze signes du Zodiaque.

La notion d’harmonie s’exprime aussi par les harpes des vainqueurs de la bête de l’Apocalypse. Le très bel apologue de Chen-wenn, rapporé par Lie-tseu, n’est pas moins significatif à cet égard : P’ao-pa faisait, en touchant les cordes, danser les oiseaux et les poissons ; mais Chen-wenn obtint de déclencher, par le son de chacune des quatre cordes, la naissance de chacune des saisons, et, par l’harmonie des quatre, l’accord parfait d’un monde, qui est celui des Immortels. Le luth ou la cithare (vînâ) est l’emblème de Sarasvatî, shakti de Brahma, personnification de la Parole, du son créateur (celui aussi des kinnara, oiseau).
Le luth à cinq cordes primitif des Chinois n’avait eu d’autre but que de réduire l’activité des vents et l’excès du yang. Mais fut-ce par un mauvais usage ? Le résultat fut imparfait et dut être corrigé par la danse. Le luth merveilleux fabriqué à partir du navire de l’île d’Ajahi, dont parle le Konjiki, est très certainement lui-même en rapport avec l’harmonie de l’empire, reflet de l’harmonie cosmique.
Dans la Roue de l’Existence tibétaine, Avalokiteshvara apparait pourvu d’un luth dans le monde des deva : il s’agit de réveiller les dieux de leurs illusions au son du Dharma.
Prenez modèle sur le joueur de cithare, écrit Calliste II Xanthopoulos : la cithare est le cœur, les cordes sont les sens, le joueur l’intelligence, et l’archet le souvenir de Dieu.
La lyre est un des attributs d’Apollon et symbolise les pouvoirs de divination propres au Dieu. En tant qu’attribut des Muses Uranie et Erato la lyre symbolise l’inspiration poétique musicale.
Se fondant sur le récit mythologique de l’invention de la lyre, Jean Servier considère la lyre comme un autel symbolique unissant le ciel et la terre. Hermès, ayant volé des bœufs à Apollon, couvrit de la peau de l’un d’eux une carapace de tortue, fixa une paire de cornes à celle-ci et tendit des cordes de boyaux sur cette caisse de résonnance. Or, dans les civilisations méditerranéennes, le bœuf représente le Taureau Céleste… Faire vibrer la lyre, c’est faire vibrer le monde. Les noces cosmiques s’accomplissent, la terre est fécondée par le ciel ; il pleut sur les champs et les flancs des femelles s’alourdissent. Tous les instruments de musique semblent avoir été autant de moyens d’accèder à l’harmonie secrète du monde.

Chez les Celtes, la harpe ne contenait que cinq cordes accordées sur la gamme pentatonique, “sol la do ré mi” (on entend la même “gamme” en jouant successivement les cinq touches noires du piano) ! C’est la gamme utilisée dans les musiques écossaises, comme par exemple l’aria calédonien Loch Lomond. Ces cinq notes représentent le Soleil au plus haut du ciel Ouranos et les quatre saisons, les quatre climats : froid, clair, chaud, gris, ou les quatre points cardinaux, comme dans la croix* celtique ou le svastika* sacré, son cousin…. germain. La même gamme archaïque est aussi dite “asiatique”. Mais « Apollon possède lui une lyre à sept cordes : c’est pourquoi sa musique est thérapeutique !… » Cf. aussi l’article A.E.I.O.U.*

Musique

Le modèle qui l’a emporté est celui de la gamme pentatonique où, selon le principe des correspondances, chaque note est le symbole d’une saison, d’un élément, d’une direction (point cardinal) et d’une manifestation de l’énergie. La gamme s’écrit alors : do-printemps-bois-orient et jeune yang ; ré-automne-métal-occident et jeune yin ; mi-cinquième saison-terre-centre – équilibre des énergies ; sol-hiver-eau-nord et vieux yin ; la-été-feu-sud et vieux yang. Les cinq notes de la gamme forment une croisée dont on fait les symboles du centre et des quatre saisons-orients.

En essayant de retranscrire ce texte par un dessin correspondant avec le parcour du soleil tout au long d'une année on se rend compte qu'il y a une incohérence au niveau du La : en effet le La ne peut pas être au sud qui correspond au solstice d'hiver ! Le La est au nord !




Orphée: Prince thrace

Il est le fils du roi Oeagre et de la muse Calliope. Orphée est un poète, musicien et chanteur, son génie était tel qu’il charmait les animaux, les arbres et les rochers.
Charmé par sa voix et sa musique Apollon, dieu des Arts, lui fit don d’une lyre, les muses lui apprirent à en jouer.Il forma tous les grands musiciens de la mythologie tels que Musée, Eumolpe et Linos.

Après un voyage en Egypte, Orphée se joignit aux Argonautes avec qui il embarqua pour la Colchide. Sa musique les aida à vaincre de nombreuses difficultés telles qu’apaiser les flots, encourager les rameurs, charmer le serpent géant gardien de la Toison d’Or.

A son retour, il épousa la dryade Eurydice et s’installa en Thrace parmi les sauvages Cicones. Un jour, Eurydice rencontra Aristée qui la pourchassa, dans sa fuite Eurydice marcha sur une vipère et elle succomba à sa morsure.

Orphée, fou de chagrin, se rendit à Ténare en Laconie où se trouvait la porte des Enfers. A son arrivée, il charma le passeur Charon, le chien Cerbère et les trois juges des Enfers, Eaque, Minos et Rhadamanthe, par sa musique plaintive.
Il interrompit momentanément les supplices des damnés. Il adoucit à tel point Hadès et Perséphone qu’il obtint le droit de ramener Eurydice dans le monde des vivants à la condition de ne pas la regarder avant qu’elle ne soit sortie des Enfers.
Orphée accepta, il guida Eurydice dans le sombre couloir sortant des Enfers au son de sa lyre, mais alors que la lumière du jour commençait à apparaître, il se retourna pour voir si Eurydice le suivait toujours, elle se tenait bien derrière lui au seuil des Enfers.
Ayant failli à la condition donnée par Hadès, Hermès, le messager invisible, qui les avaient suivis, saisit Eurydice pour la ramener aux Enfers. Orphée la perdit une fois encore.

Il repartit en Thrace, où il devint prêtre dans le temple d’Apollon durant 3 années.
Malgré de nombreuses courtisanes qu’il repoussa à de maintes reprises, Orphée se consacra aux jeunes hommes de Thrace, il eu de nombreux amants.
Lors de l’invasion de Thrace par Dionysos, Orphée négligea de l’honorer.
Dionysos vexé le livra aux Ménades de Macédoine qui se ruèrent sur celui qui les avaient tant de fois éconduites, une telle rage les animait qu’elles le décapitèrent et le démembrèrent.
Sa tête fut jetée dans l’Hébros, continuant à chanter « Eurydice, Eurydice » elle fut emportée par les flots. Elle fut recueilli et transportée dans une caverne à Antissa consacrée à Dionysos. Elle émettait des oracles jours et nuits au point qu’Apollon voyant ses oracles de Delphes, de Grynéon et de Claros désertés vint se mettre debout sur la tête d’Orphée afin de lui demander de ne plus se mêler des affaires divines. La tête demeura depuis ce jour silencieuse.

Les muses en larmes, recueillirent les membres d’Orphée et les enterrèrent à Leibéthres au pied du mont Olympe, où le chant du rossignol est plus beau que partout ailleurs.Sa lyre, elle aussi portée par les flots fut déposée dans le temple d’Apollon à Lesbos.
A la demande d’Apollon et des Muses la lyre fut jeté dans les cieux où elle peut encore être vu sous la forme d’une constellation.
Orphée se retrouva alors aux Enfers où traversant les champs élyséens il retrouva Eurydice pour l’éternité.

Orphée est liée à la constellation de la lyre. En effet, cette constellation représente la lyre qu'Apollon a offert à Orphée.

Orphée

Fils de Calliope et du roi de Thrace, Polhymnie. Célèbre aède il charme les dieux et tous ceux qui l'approchent de ses chants. Il reçut la cithare, une lyre à 7 cordes, à laquelle il ajouta dit-on, 2 autres cordes en souvenir des 9 muses, sœurs de sa mère. Il tirait de cet instrument des accents si émouvants et si mélodieux que les fleuves s'arrêtaient, les roches le suivaient, les arbres cessaient de bruire. Il avait aussi la faculté d'apprivoiser les bêtes féroces. Les Argonautes se servirent de ses talents dans leur expédition. Par la douceur et la beauté de sa voix, il sut calmer les flots agités, surpasser la séduction des Sirènes et endormir le dragon de Colchide. Il voyagea en Egypte et s'initia aux mystères d'Osiris, dont il devait s'inspirer en fondant les mystères orphiques d'Eleusis. Au retour de l'expédition des Argonautes, il s'établit en Thrace, où il épousa la nymphe Eurydice. Un jour, le jeune femme, voulant échapper aux avances du berger Aristée, s'enfuit et, piquée par un serpent, meurt aussitôt.
Fou de douleur, Orphée obtint de Zeus la permission d'aller la retrouver aux Enfers et de la ramener sur Terre. Grâce à sa musique, Orphée put atteindre le palais d'Hadès et libérer Eurydice, à condition que celle-ci, sur le chemin du retour ne se retourne pas. Malheureusement, Orphée se retourna pour voir si sa femme était sortie du royaume souterrain, et celle-ci disparut définitivement.
Orphée voulut demeurer fidèle à son épouse disparue, et dédaigna l'amour des femmes de son pays, qui dépitées, mirent le poète en pièces. Sa tête jetée dans l'Hèbre fut recueilli à Lesbos.

APOLLON

Bien qu’Apollon l’Hyperboréen, l’inventeur de la lyre à sept cordes, refusât de
se lier par le mariage, il donna des enfants 14 à de nombreuses nymphes ainsi qu’à des mortelles ; parmi elles, Phthie par qui il devint père de Doros, l’ancêtre des Doriens et de ses frères ; Thalie la Muse, par qui il devint père des Corybantes, les danseurs des fêtes du solstice d’hiver ; Coronis qui lui donna Asklépios, guérisseur comme lui ; Aria qui lui donna Miletos, l’ancêtre des Milésiens ; et enfin Cyrène (–› Berbères* 15 du Maroc) qui lui donna Aristée.

surnoms :

Apollon Alexicacos “le secourable”…
Apollon Amyclaeos, depuis un lieu où il était vénéré (il avait des fidèles dans toute la
Grèce)…
Argurotoxos “à l'arc d'argent”…
Apollon chrysaôr “à la lyre d’or”
Apollon Délios pour rappeler un lieu de culte…
Apollon Citharède “tenant une cithare”…
Apollon Clarios pour rappeler un lieu de culte…
Apollon en-ôlmos, “dans le chaudron” : est-ce celui de la Pythie, ou bien le “pot au noir” entourant l’Hyperborée après le terrible raz de marée ?
Apollon grannos “le brûlant” (Benelux et Danube)…
Apollon Hékatébolos “qui frappe de loin”
Apollon Iatromantis "le médecin devin"…
Apollon Isménios pour rappeler un lieu de culte…
Apollon karnéios : La fête et les Jeux* de Karneia à Sparte avaient lieu en l’honneur d’Apollon karnéios, ce qui a rapport avec les cornes lors des récoltes
Apollon krysokomès “à la chevelure d’or”, ou Apollon Xanthos
2Apollon loxios “l’oblique, l’obscur” (–> Loki ?) : c’est Loxô fille de Borée (!) qui l’éleva. Il est le tueur d’un dragon* femelle Drakaina qui gardait à Delphes le très antique oracle de Gaïa la Terre.
Apollon leukos “lumineux” ou “originaire de Leuky” l’Île de Lumière, la Terre de
Lumière au sens spirituel, celle des “bienheureux” qui avaient des idées “claires
comme le jour *Diew : des Dieux* ; ou encore Lukeio “destructeur du Loup”
; mais on dit aussi qu’il était protecteur des “Loups” (grade initiatique) ce qui en fait un Dieu-Loup lui-même : « À Argos, dont le souverain était Danaos (!), on lui sacrifiait des
loups. Il prit la forme du loup pour approcher Cyrène… »

Par ce texte nous avons la confirmation que le loup est bien Apollon et qu'il est originaire de Leuky le pays des Leuques !

Apollon Lycaios était très certainement un prêtre* oraculaire initié* au degré des Loups : « À Tarse, aux confins de la Lycaonie et de la Cilicie, Apollon était dit “seigneur des loups” (Laumonier). Quant à la Lycie, elle se vantait d’avoir été le siège de la naissance du dieu : « Léto, enceinte de Zeus et fuyant la colère d’Héra, fut changée en louve et se réfugia en Lycie en venant de l’Hyperborée » On attribue par ailleurs au prêtre et devin Lycos “le loup” la fondation du culte d’Apollon Lycien.Les autres légendes qui font naître Apollon à Délos et Artémis à Éphèse témoignent, comme la précédente, de l’origine hyperboréenne du dieu : Léto était une fugitive, suivant l’interprétation toujours donnée au symbolisme* du loup, celui-ci désignant les fugitifs, les exilés. »

Apollon Lykios pour rappeler un lieu de culte (Lycie, le Pays lumineux)…
Apollon nomios, le protecteur des troupeaux (un vétérinaire)…
Apollon Musagète “le conducteur des Muses”…
Apollon paiôn était guérisseur et (ou) ”chantre de la victoire”…
Apollon Phoibos "le brillant"…
Apollon Pythios ou Pythoktonos "le vainqueur de Python"…
Apollon Sauroctone "tueur de lézards/ dragons"…
Apollon sminthéus (ou sminthex) : “destructeur de rats” ou “dieu-rat°” (cf. infra)), comme chez nos gaulois, et il est Rudra chez les Indous.
Apollon Sôter “le sauveur” et Apollon dieu suprême des Purifications
Apollon Téménos “du Temple* de plein air” : Le rapport du Temps au Temple* chez
nos ancêtres semblera évident après cette étude car l’objet du temple de plein air – té-
ménos signifiant “partie du ciel à observer”, un anagramme du celtique németon
“clairière sacrée” – était alors la détermination du calendrier ou Panthéon/ Zodiaque
ou même Suite Annuelle ou encore Ouroboros runique*. La “spiritualisation” absolue
du concept Dieux/ mois allait malheureusement nous entraîner vers une certaine… dé-
réalisation et nous faire perdre toute “présence au Monde” (cf. notre article d’humeur
“Métaphysique*”). Téménos était aussi le nom d’une ville voisine de Syracuse où…
Apollon* avait un temple ce que nous ne saurions donc trouver étonnant.

Parallèlement, la Mythologie nous dit que : « Apollon se métamorphosa en corbeau (Coronis/ Cronos) lors de la fuite des dieux grecs en Égypte (Ovide) après
qu’Éra/ Héra, “la Terre-Mère” (du Marais) eut envoyé Typhon “fumée engourdissante, vent chaud” (séisme) contre eux afin de venger la défaite des Titans, les “Seigneurs”

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