samedi 28 avril 2007

Apis

Comme je le soupçonnais l'Osiris des égyptiens est bien similaire au Mithra Zoroastre. Mon site n'est pas un site pirate et je souhaite de tout coeur que les personnes qui y trouveront le texte de leur site ne m'en voudront pas et que bien au contraire ils seront heureux d'apporter des renseignements à mes recherches. Je ne cherche pas à gagner de l'argent avec leur texte ! Comme je l'ai déjà dit il me faut le plus de détails possible le moindre renseignement peu apporter un jour nouveau à quelque chose que l'on aura pas vu. Voici donc les quelques articles sur le taureau Apis Egyptien qui préciseront le culte du Taureau. Vous remarquerez le disque solaire entre les cornes du taureau ! C'est extrêmement important car c'est exactement ça qu'il se passe avec le relief de côte Nancéen que j'ai baptisé Mithra. J'aurais pu l'appeler Apis ! Le soleil se trouve entre la corne !

Apis



Hiéroglyphe :



Lieu de culte :

Memphis, les taureaux sacrés étaient enterrés au Serapeum de Saqqarah.

Représentation :

Il était représenté par un taureau noir coiffé d’un disque solaire représentant l’énergie créatrice de la nature. On pouvait aussi le trouver avec un uraeus et certaines particularités comme un croissant sur le front ou un vautour sur le dos. Apis n’était jamais représenté avec un corps humain.

Biographie:

Apis était le taureau sacré dont on pensait qu’il était une réincarnation d’Osiris. Le taureau Apis était un dieu de la fertilité, et l’on pense que son culte vit le jour à Héliopolis, peut-être fondé par le roi Ménès. Apis était associé à Ptah et à Osiris. Il était largement vénéré au cours du Nouvel Empire et pendant la Dernière Période Intermédiaire, le taureau Apis était noir et devait présenter des signes particuliers en certains endroits du corps. Lorsqu’on trouvait un taureau pourvu des ces signes, le vieux taureau était tué en grande cérémonie, puis momifié et enseveli dans le Sérapeum avec un rite funéraire royal. Le nouveau taureau demeurait à Memphis, où il était honoré comme un dieu. Le culte d’Apis continua pendant toute la période ptolémaïque et par la suite se diffusa à Athènes et à Rome.
Nom que l’on donnait aux taureaux sacrés de Memphis, au manteau noir marqué d’un triangle blanc sur le front et d’un vautour aux ailes déployés sur le dos. Vénérés dans l’antiquité, ils furent assimilés au soleil et étaient représentés avec le disque solaire entre les cornes. A l’époque ptolémaïque, ils furent dédiés à Sérapis et enterrés dans le Serapeum de Memphis.
Citation :
« Cinq au carré donne un nombre égal à celui des lettres de l'alphabet égyptien et à celui des années que vit le taureau Apis »
écrivait Plutarque. Il est aussi curieux de remarquer que cette période de vingt-cinq ans, ou période Apis, correspond à celle au bout de laquelle les phases de la lune revenaient le même jour.

Apis est le nom grec d'un taureau sacré de la mythologie égyptienne vénéré dès l'époque préhistorique. Les premières traces de son culte sont représentées sur des gravures rupestres, il est ensuite mentionné dans les Textes des Pyramides de l'Ancien Empire et son culte perdura jusqu'à l'époque romaine. Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique.
Son incarnation physique était vénérée dans tout le pays, et gardée à Memphis dans un Apieum voisin du grand temple de Ptah. L'Apis était choisi selon des critères très stricts (peut-être vingt-neuf), dont entre autres, un pelage noir, un triangle blanc sur le front, un signe en forme de vautour aux ailes déployées sur le dos, les poils de la queue doubles et un signe en forme de scarabée sous la langue.
La légende veut qu'à sa mort, l'Apis se réincarne dans l'un de ses congénères, que les prêtres étaient chargés de retrouver. Ainsi, un seul taureau était vénéré à la fois. La mort d'un taureau Apis était un événement majeur (qui se répétait tous les quatorze ans en moyenne) et qui conduisait à un deuil national de soixante-dix jours (le temps de sa momification). Les funérailles de l'Apis étaient fastueuses ; embaumé, il était déposé dans un sarcophage et inhumé dans le Sérapéum de Saqqarah, un tombeau commun grandiose aménagé au Nouvel Empire. La mère de l'Apis avait également droit a un traitement de faveur, et était inhumée dans une nécropole particulière non loin de l'Iséum de Saqqarah.
À Memphis, Apis est d'abord le héraut du dieu Ptah, le créateur, puis est associé à son bâ. À partir du Nouvel Empire, il est également associé au dieu Rê, la vie, et commence à être représenté portant le disque solaire entre ses cornes. À sa mort, l'Apis était assimilé au dieu Osiris sous le nom d'Osiris-Apis et se trouve associé au culte funéraire. Ainsi, à la Basse Époque on le trouve représenté sur les sarcophages comme un taureau portant la momie du défunt sur le dos, et l'accompagnant jusqu'à son tombeau. À l'époque gréco-romaine, sa forme funéraire d'Osiris-Apis sera assimilée (notamment à Alexandrie) aux dieux Pluton et Apollon sous la forme du dieu Sérapis. D'où le nom du tombeau des Apis, le Sérapéum.
Il est représenté sous la forme d'un taureau portant un disque solaire entre les cornes et souvent également l'uræus.

Photos

Statue du taureau Apis d'époque ptolémaïque retrouvée à Rome

Statue du dieu Apis d'époque ptolémaïque provenant de Memphis

Masque doré d'une momie d'Apis retrouvée au Sérapéum de Saqqarah

Le culte du dieu égyptien Apis est attesté à une date très ancienne dans la ville de Memphis. Il était représenté sous la forme d'un taureau qui devait être blanc avec des taches noires répondant à des dessins très déterminés. Hérodote a laissé sur Apis ce témoignage : « Quand il fut devenu maître de toute l'Égypte, Psammétique éleva à Héphaïstos des propylées à Memphi.(...)

Les taureaux sacrés, retrouvés par Mariette dans les catacombes du Sérapeum de Saqqara, possèdent une longue histoire, aussi vieille que la civilisation égyptienne et qui ne devait prendre fin que lors du triomphe du christianisme.
Au cours des siècles, l'image initiale de l'animal procréateur, symbole de la fécondité et de la renaissance, s'enrichit de nombreux traits. Apis est adoré à Memphis dont le patron divin est Ptah, il ne tarde pas à lui être associé et devient sa manifestation « son âme magique ». De Rê lui vient le disque solaire qu'il porte entre les cornes.
Ensuite Apis fusionne avec Osiris et l'amalgame donne naissance à une divinité funéraire. Dès lors la mort du taureau prend une importance considérable, les autorités célèbrent ses obsèques, au milieu d'un grand concours de fidèles qui apportent des dons de tous les points du pays. Mais à peine disparu, Apis renaît dans une autre enveloppe mortelle. Les prêtres parcourent les pâturages et examinent les troupeaux pour identifier le dieu, reconnaissable à des marques particulières visibles sur son pelage blanc: tache noire au front, au cou et sur le dos, etc... Les réjouissances succèdent alors au deuil et le veau divin est intronisé dans son étable sacrée de Memphis où il vivra auprès de sa mère, entouré d'un harem mugissant.
Il est représenté sous la forme d'un taureau blanc tacheté de noir portant un disque solaire entre les cornes. Plus tard, à l'époque gréco-romaine, il sera particulièrement adoré sous la forme du taureau Sérapis.

Apis

Taureau sacré de Memphis considéré comme une des manifestations du dieu Ptah, l'Apis était choisi selon des critères très stricts (couleur du pelage, taches, signes distinctifs). Un culte lui était rendu de son vivant et, à sa mort, il bénéficiait d'un embaumement, d'un équipement funéraire et de funérailles comparables à ceux des humains. A partir d'Aménophis III, les taureaux Apis furent inhumés dans les galeries du Sérapéum de Memphis où d'énormes sarcophages attestent encore de ce culte.



Apis était le taureau sacré de Memphis. Il était considéré comme le fils de Ptah. Quand Apis décéda, sa mère devint la déesse Isis. Le taureau Apis est peint en noir, à l'exception d'un petit triangle blanc sur son front. Entre ses cornes se trouve un disque solaire orné de l'uræus, ou symbole de la déesse cobra Ouadjet. Sur son dos, on peut voir le portrait de la déesse vautour Nékhbet. Le centre du culte d'Apis se situait au nord de Memphis, dans les villes de Saïs et d'Athribis.

Dieu à l'apparence d'un taureau, incarnation successive de Ptah et d'Osiris qui symbolisait l'énergie créatrice de la nature.
Apis était plus étroitement liée avec Ptah et son centre de culte était Memphis. Il était représenté comme un taureau couronné avec le disque solaire et l'uraeus-serpent et jamais comme un homme avec la tête d'un animal.
Le taureau sacré devait avoir certaines caractéristiques anatomiques bien précises: une tâche en forme de croissant sur le front, de scarabée sous la langue et de vautour sur le dos.



Il était nourri dans un temple et empêché de sortir Memphis. A sa mort il devenait un Osiris et il y avait un enterrement massif de taureaux. La nécropole des Apis se nommait le Serapeum.

Uræus

Pharaon portant l'uræus, le némés et la barbe postiche
Dans l'antiquité égyptienne, l'uræus (prononciation : [y.ʁe.'ys]) est le cobra femelle qui a pour fonction de protéger le pharaon contre ses ennemis. C'est également une puissante déesse, principalement incarnée par Ouadjet (cobra de Bouto). La déesse Ouret-Hékaou (serpent, ou lionne) la personnifie aussi.
Dans la mythologie égyptienne, l'uræus est encore l'œil de Rê (et sa fille), soit une déesse solaire. On le retrouve la plupart du temps représenté sur la coiffe de pharaon dont il est l'un des attributs. Généralement dressé sur le front, l'uræus peut aussi orner multiplement la couronne et les bandeaux royaux (voir le buste de Néfertiti, Ägyptisches Museum). Il est parfois représenté gravé en relief sur les murs des temples funéraires.
Un auteur hellénistique a noté que le serpent dénommé « basilic » en Grec était, en égyptien, appelé Ouraïos. Forme grécisée d'une expression indigène, ce mot a été latinisé en Uræus et sous cette forme, est entré dans l'usage érudit pour désigner les représentations de la déesse aux noms divers, fille du soleil Rê, qui personnifiait l'oeil brûlant de Rê et symbolisant la nature ignée des couronnes, prenait l'aspect d'un cobra femelle en fureur.
Cette « Uræus » dresse sa gorge dilatée au front des coiffures de pharaon {protège pharaon}, se multiplie en longues frises dans les temples, crache le feu contre l'ennemi dans les hypogées royaux. Bien que ce nom soit masculin les égyptologues parle d'une uræus, rappelant utilement qu'il s'agit, en l'occurrence, d'une dame serpent.

Uraeus ou Uraei

Symbole de la royauté. C'est à l'origine une déesse qui, sous la forme d'un serpent cobra dressé, prêt à cracher son venin brûlant, représente la force divine des couronnes royales, sur lesquelles elle est toujours présente. Dans le cadre de l'architecture religieuse, l'uraeus en frises constitue un décor protecteur. Pluriel uraei.

Dans l'antiquité égyptienne, l'uræus (prononciation : [y.ʁe.'ys]) est le cobra femelle qui a pour fonction de protéger le pharaon contre ses ennemis. C'est également une puissante déesse, principalement incarnée par Ouadjet (cobra de Bouto). La déesse Ouret-Hékaou (serpent, ou lionne) la personnifie aussi.
Dans la mythologie égyptienne, l'uræus est encore l'œil de Rê (et sa fille), soit une déesse solaire. On le retrouve la plupart du temps représenté sur la coiffe de pharaon dont il est l'un des attributs. Généralement dressé sur le front, l'uræus peut aussi orner multiplement la couronne et les bandeaux royaux (voir le buste de Néfertiti, Ägyptisches Museum). Il est parfois représenté gravé en relief sur les murs des temples funéraires.
Un auteur hellénistique a noté que le serpent dénommé « basilic » en Grec était, en égyptien, appelé Ouraïos. Forme grécisée d'une expression indigène, ce mot a été latinisé en Uræus et sous cette forme, est entré dans l'usage érudit pour désigner les représentations de la déesse aux noms divers, fille du soleil Rê, qui personnifiait l'oeil brûlant de Rê et symbolisant la nature ignée des couronnes, prenait l'aspect d'un cobra femelle en fureur.
Cette « Uræus » dresse sa gorge dilatée au front des coiffures de pharaon {protège pharaon}, se multiplie en longues frises dans les temples, crache le feu contre l'ennemi dans les hypogées royaux. Bien que ce nom soit masculin les égyptologues parle d'une uræus, rappelant utilement qu'il s'agit, en l'occurrence, d'une dame serpent.

Uraeus ou Uraei

Symbole de la royauté. C'est à l'origine une déesse qui, sous la forme d'un serpent cobra dressé, prêt à cracher son venin brûlant, représente la force divine des couronnes royales, sur lesquelles elle est toujours présente. Dans le cadre de l'architecture religieuse, l'uraeus en frises constitue un décor

Il nous faut en plus rajouter tout ce qui concerne OSIRIS :

Osiris

Texte 1

Dieu égyptien agraire, symbolisant la puissance inépuisable de la végétation ; puis, identifié au Soleil, dans sa phase nocturne, il symbolise la continuité des naissances et des renaissances. Osiris est l’activité vitale universelle, que celle-ci soit terrestre ou céleste. Sous la forme visible d’un dieu, il descend dans le monde des morts pour leur permettre la régénération et, enfin, la résurrection dans la gloire osirienne, car tout mort justifié est un germe de vie dans les profondeurs du cosmos, exactement comme un grain de blé l’est dans le sein de la terre. Enfermé dans un coffre par des ennemis jaloux et par son frère Seth, puis lancé dans les eaux du Nil, il sera l’objet d’une queste, comme le Graal du Moyen Age. Mutilé, déchiqueté, ressuscité au souffle des deux déesses, Isis et Nephthys, souvent représentées avec de grandes ailes, il symbolise le drame de l’existence humaine, vouée à la mort, mais triomphant périodiquement de la mort. Il occupe une place importante dans les religions à mystère, comme dieu mort et ressuscité. Dans l’iconographie égyptienne, il est le plus souvent représenté en dieu souverain, avec ses trois attributs : le sceptre , le fouet, le bâton de longue vie, semblable à un rayon de soleil.

Selon la légende égyptienne, après la mort d’Osiris, le corps du défunt flotta sur le Nil et fut disloqué en quatorze morceaux ; puis Isis en rassembla les parties, sauf une, le pénis, qu’un poisson avait avalé. Ce détail, généralement négligé dans les interprétations du mythe, revêt cependant la plus grande importance. Un texte religieux de l’ancienne Egypte attribuait à Osiris le don de l’agriculture à la vallée du Nil. La germination des plantes est liée à une décomposition, comme une vie nouvelle à un anéantissement préalable. Si le grain ne meurt... Le poisson qui avale le pénis est également considéré comme l’initiateur, le conducteur à une vie nouvelle. On discerne dès lors l’idée inconsciente que le cadavre est comme un pénis en état de castration ou, ayant perdu son fluide séminal, comparable à une graine sèche. Les libations funéraires l’aideront à retrouver son fluide dans l’autre monde de la même façon que la graine humidifiée dans la terre renaît sous la forme d’une plante. La mort apparaît comme la castration finale de la vie, mais aussi comme la condition qui rend possible une autre vie.

On retrouve dans le mythe d’Osiris les trois phases de l’individuation psychique, selon l’anamyse d’André Virel :
a) Osiris dans le coffret : image de l’intégration du moi ; le coffret délimite l’individualité et représente l’aspect fixateur, séparateur, de l’individuation ;
b) Osiris mutilé : image de la dissociation et de la désintégration ;
c) Osiris reconstitué et doté d’une âme éternelle : réintégration sous une forme plus élevée, comportant une signification spirituelle. Il correspond à la phase ultime de synthèse, qui caractérise une personne ou une collectivité, parvenues au sommet de leur évolution.

Myth:

Osiris le défenseur de l’ordre

Osiris devint le premier roi et épousa sa soeur Isis. Il était vénéré comme un dieu du Renouveau, enseignant à l’humanité les secrets de l’agriculture et de la civilisation. Son règne fut menacé par les forces du chaos et notamment son frère Seth. Un mythe raconte que la querelle fit son apparition sur terre le jour où Seth sortit violemment du ventre de sa mère.
La mort du dieu bienveillant Osiris était l’un des principaux récits de la mythologie égyptienne mais l’histoire a rarement été consignée en détail. Deux épisodes sont mentionnés : son meurtre et son dépeçage. Les plus anciens récits racontent simplement qu’Osiris fut déposé par son frère Seth au bord du Nil, à Nédit, lieu mythique identifié parfois avec un secteur d’Abydos, le site sacré où l’on célébrait les mystères d’Osiris. Dans des versions plus tardives du mythe, Osiris est noyé dans le Nil et Seth est cité comme le meurtrier, ayant pris la forme d’un crocodile ou d’un hippopotame pour attaquer son frère innocent. Dans une autre version, il se métamorphose en taureau et piétine Osiris. La patte antérieure qui piétina Osiris fut plus tard coupée par le dieu Horus et jetée dans le ciel où elle entra dans la constellation de la Grande Ourse. Dans une version plus tardive, Seth devient un petit insecte, peut-être un moustique, et tue Osiris en le piquant au pied.
Isis chercha son mari, utilisant ses pouvoirs magiques pour sauver son corps de la décomposition. Elle fit appel au dieu à tête de chacal Anubis qui embauma le corps d’Osiris et l’enveloppa de bandelettes, réalisant ainsi la première momie. Dans les versions plus tardives du mythe, Seth trouve le corps divin d’Osiris et le met en pièces.
Les morceaux seraient enterrés dans toute l’Egypte : la tête à Abydos, le coeur à Athribis, une jambe dans l’île de Bigeh, etc. Le dépeçage d’Osiris était comparé à la coupe et au battage annuels du blé et de l’orge. Osiris était censé ressusciter avec les nouvelles récoltes.

Après sa mort, Osiris régna sur le monde des ténèbres, la Douat. Initialement considéré comme le roi terrifiant d’un royaume de démons, il devint le juge équitable qui accueillait les défunts vertueux au paradis.

Isis et sa soeur Nephthys, l’épouse de Seth, prirent la forme d’oiselles pour veiller sur le corps de leur frère Osiris. Aux funérailles, la coutume voulait que deux femmes jouent les rôles d’Isis et de Nephtys et pleurent sur le corps momifié. Nephtys aimait Osiris et, selon une tradition tardive, ils auraient même été les parents du dieu Anubis. Les deux déesses pleuraient Osiris et se lamentaient, suppliant son esprit de revenir. Dans l’un des récits, Isis s’écrie : “ Tant que je verrai, je t’appellerai, en criant jusqu’au fond des cieux. Tu me rejettes, moi, ta soeur, que tu as aimée sur la terre. ”

Une peau d’animal accrochée à un poteau est un des emblèmes d’Anubis, le dieu de l’Embaumement.

Egypt

Incarnation du Bien, fils du dieu de la terre Geb et de la déesse du ciel Nout il fut, d'après les textes, le dernier dieu à régner sur la terre. Il devint l'époux d'Isis. Père d'Horus, il fut victime de son frère Seth, le Perturbateur.

Religion

Osiris, fut sous le nom d’Ounnefer, l’Etre bon, le quatrième Pharaon des dynasties divines. Son règne fut, dit la légende, bienfaisant pour l’humanité. Il établit les lois, civiles et religieuses organisa le culte des dieux, enseigna aux hommes l’art de cultiver le blé et la vigne, et de fabriquer le vin. Il fit la conquête du monde, sans avoir besoin de le soumettre par la force de ses armes, mais en le gagnant par sa grâce et ses bienfaits. Pendant son absence, Isis, sa soeur et son épouse, avait gouverné le royaume avec sagesse. Mais son frère cadet, Set ou Typhon, conspirait contre lui (Osiris ne lui avait laissé que le gouvernement des déserts d’Egypte). Après le retour d’Osiris en Egypte, il le convia à un festin, pendant lequel un coffre merveilleusement travaillé fut présenté à l’admiration des convives. Typhon déclara qu’il en ferait don à celui dont la taille correspondrait exactement à la mesure du coffre. Chacun des assistants, qui étaient d’accord avec Typhon, entra successivement dans le coffre ; aucun ne le trouva fait à sa taille. Osiris à son tour fit l’essai sans défiance. Mais à peine était-il entré dans le coffre, que les conjurés rabattirent sur lui le couvercle, qu’ils clouèrent et scellèrent ; puis ils le jetèrent dans le Nil, qui le porta à la mer par la bouche Tanitique. Poussé jusqu’à la côte de Byblos, le coffre devenu cercueil y arrêta.
A la nouvelle de la trahison de Seth et de la mort cruelle d’Osiris, Isis coupa une tresse de ses cheveux, se mit en deuil, et partit à la recherche du corps de son mari. Elle le rapporta en Egypte, et lui rendit les derniers devoirs.
Mais à son tour Seth retrouva le corps de sa victime, le dépeça et en dispersa les morceaux de tous côtés. Isis s’embarqua de nouveau sur un canot de papyrus se remit à recueillir les membres épars de son mari ; et chaque fois qu’elle en retrouvait un, elle lui construisait un tombeau sur le lieu de la découverte. C’est pour cela, dit la légende, qu’on trouve en Egypte plusieurs tombeaux d’Osiris.
Seth (Typhon) jouissait du bénéfice de son crime ; il avait remplacé son frère aîné sur le trône d’Egypte. C’est le cinquième Pharaon des dynasties divines. Mais Horus fils d’Isis, élevé par sa mère dans une retraite ignorée de Seth, avait grandi pour venger son père Osiris. Le moment venu, il assembla ses partisans, marcha contre l’usurpateur, et remporta sur lui une victoire où il le fit prisonnier. Isis laissa échapper le captif confié à sa garde. Seth essaya alors de contester devant les dieux les droits d’Horus à la succession d’Osiris. Mais Horus, appuyé par Thot, obtint gain de cause ; le sort des batailles lui fut encore favorable, et il devint le sixième Pharaon des dynasties divines. Les chefs qui depuis Horus gouvernèrent l’Egypte jusqu’à l’avènement du roi Ménès sont confondus tous ensemble par la tradition sous les noms de : Shesou-Hor, suivants d’Horus, et de Mesou-Hor, Enfants d’Horus, ou Khou-ou, Mânes. Ils représentent la continuation des ancêtres. Après eux commence la première dynastie humaine selon l’histoire telle que les Egyptiens l’ont connue et que Manéthon nous l’a transmise.
Le récit des guerres d’Horus contre Seth est gravé sur les murs du temple d’Horus d’Edfou. On admet que ces récits peuvent n’être pas sans fondement historique, et rappeler des luttes entre des tribus primitives, personnifiées par Osiris, Seth et Horus. La conférence faite en 1905 par M. Loret sur l’Egypte au temps du totémisme fournit sur cette question quelques indications intéressantes.

Le culte Osirien

Isis est une puissante évocatrice. Déjà par elle Osiris se survivait dans son fils Horus, à qui elle avait donné le jour. Ce fils, avec les autres membres de la famille, avec Isis et Nephthys, avec Thot et Anubis ses alliés, avec ses propres enfants, les enfants d’Horus, devint, selon la tradition, le créateur, l’organisateur de pratiques religieuses, dont la vertu fut de faire vivre d’une vie nouvelle Osiris défunt. Et la reproduction de ces pratiques religieuses, au profit des hommes qui moururent après Osiris, leur procura le même bénéfice. Osiris représente donc je ne dis pas l’homme primordial, car la personnification de l’homme primordial est Atoum ; mais le premier homme pour qui le culte des ancêtre ait été organisé comme il le fut et le demeura pendant toute la durée de l’antique société égyptienne. Il ne faut pas prendre trop à la lettre les textes qui donneraient à entendre qu’avant lui il n’y avait pas encore de mort ; la tradition rapporte en effet qu’avant lui Râ avait puni de mort une partie du genre humain. Mais il est le premier mort pour qui furent institués les rites utiles, destinés à le faire revivre après son passage dans l’autre monde, d’une vie telle que celle dont il avait joui pendant son passage en ce monde. Et la religion égyptienne étant basée sur le culte des ancêtres, les rites de cette religion se ramènent, toujours, comme on l’a remarqué, aux rites osiriens. Le polythéisme ou l’hénothéisme égyptiens ont bien leurs dieux locaux, personnifications des anciennes tribus ou des groupements locaux qui leur ont succédé. Mais à côté de ces dieux locaux, Osiris se retrouve partout, et c’est lui qui au milieu de la diversité de leurs cultes fait l’unité de la religion égyptienne. C’est avec raison qu’Hérodote a écrit : “ Tous les Egyptiens n’honorent pas les mêmes dieux de la même manière, excepté Isis et Osiris (ce dernier est, dit-on, le même que Bacchus), que partout on honore de même. ”
Osiris régnait sur le royaume des morts. Les hommes paraissaient devant lui après leur mort, pour être jugés sur leurs bonnes ou mauvaises actions.

Osiris juge des morts

Sous son nom d’Ounnefer, “ l’Etre bon ”, il présidait le tribunal de la grande salle de vérité. Dans un naos qui se dressait au fond de la salle, il siégeait sur son trône ; derrière lui se tenaient Isis et Nephthys, et devant lui les quatre génies funéraires, enfants d’Horus. Il était assisté de quarante-deux juges, dont les têtes d’hommes ou d’animal sont représentées parfois surmontées de la plume d’autruche, emblème de Mâ, considéré comme la Vérité, la Rectitude et la Justice. Une bête monstrueuse, la Dévorante, celle qui dévore les impies, attendait la condamnation des méchants pour en faire sa proie.
Le défunt était introduit dans la salle, où la confession devait le “ détacher du péché et le mettre en état de regarder la face des dieux ”. Cette confession, qu’on a appelée négative, consistait pour lui à énumérer les péchés qu’il aurait pu commettre, et à s’en déclarer non coupable. C’était aux juges à faire usage des indications qu’allait fournir la balance pour contrôler l’exactitude de cette déclaration, pour condamner ou absoudre le défunt.

La Confession

Celui-ci s’adressait en ces termes à Osiris :

“ Hommage à toi, Dieu grand qui possèdes la Vérité (la Rectitude) ! Je suis venu vers toi, ô mon seigneur, je me présente pour contempler ta gloire. Je te connais, je connais ton nom, et je connais les noms des quarante-deux divinités qui sont avec toi dans la salle de Vérité...

1 Je n’ai pas fait d’injustice aux hommes...
2 Je n’ai pas mis l’iniquité à la place de la droiture.
3 Je ne connais pas la fraude. Je n’ai pas fait le mal.
4 Je n’ai fait jamais travailler au-delà de la tâche.
5 Je n’ai pas été rapporteur ; je n’ai pas été médisant ;
6 je n’ai pas fait ce que détestent les dieux.
7 Je n’ai pas fait maltraiter un esclave par son maître.
8 Je n’ai pas affamé ; je n’ai pas fait pleureur.
9 Je n’ai pas tué, je n’ai pas fait tuer perfidement.
10 Je n’ai pas commis de trahison envers personne.
11 Je n’ai pas ravi les vivres des temples ;
12 Je n’ai pas fait tort aux approvisionnements des dieux.
13 Je n’ai pas dépouillé les morts...
14 Je n’ai pas fait oeuvre de chair.
15 Je n’ai pas pêché dans le lieu consacré au dieu de ma cité.
16 Je n’ai ni surfait ni diminué les mesures de grains.
17 Je n’ai pas ajouté au poids de la balance ;
18 Je n’ai pas faussé le peson de la balance.
19 Je n’ai pas éloigné le lait de la bouche des enfants.
20 Je ne me suis pas emparé des bestiaux qui étaient au pâturage.
21 Je n’ai pas pris au filet les oiseaux des dieux ;
22 Je n’ai pas pêché les poissons de leurs étangs.
23 Je n’ai pas repoussé l’eau à son époque,
24 Je n’ai pas coupé une rigole sur son passage.
25 Je n’ai pas éteint le feu en son heure.
26 Je n’ai pas fait tort à l’Ennéade divine des morceaux choisis des victimes.
27 Je n’ai pas repoussé (ou chassé) le bétail appartenant à la Divinité.
28 Je n’ai pas fait obstacle à la Divinité dans ses processions.
29 Je suis pur ! Je suis pur ! Je suis pur ! Je suis pur !...

Il n’existe aucun péché contre moi dans cette terre de la Double Vérité. Comme je connais les noms de ces dieux qui sont avec toi dans la salle de la Double Vérité, que je sois quitte avec eux ! ”

En effet, après cette confession générale et publique, faite en présence des quarante-deux juges présidés par Osiris, le défunt s’adresse séparément à chacun de ces juges, et l’appelle par son nom, son nom qu’il connaît, comme il vient de le dire. Auprès de chacun il se disculpe d’un des péchés énumérés dans l’examen de conscience des anciens Egyptiens.
La confession s’achève par un nouvel appel à Osiris et à l’ensemble du tribunal :

“ Salut à vous, dieux qui êtes dans la grande salle de la Double Vérité, qui n’avez point le mensonge en votre sein, qui vivez de la Vérité dans Héliopolis, et vos coeur devant le dieu (l’Horus) qui est dans son disque ! Délivrez-moi de Typhon qui se nourrit d’entrailles, ô grands, en ce jour du compte suprême avec vous. (Ce défunt qui) vient à vous, il n’y a en lui ni péché ni mal ni souillure. Aucune accusation ne se tient contre lui. Il vit de vérité. Ce qu’il a fait réjouit le coeur. Les hommes [re]disent ses actions et les dieux en sont satisfaits. Il s’est uni à Dieu par son amour. Il a donné du pain à celui qui avait faim, de l’eau à celui qui avait soif, des vêtements à celui qui était nu... Il a donné des offrandes aux dieux, des repas funéraires aux mânes. Délivrez-le ; ... protégez-le ; ... ne faites pas de rapport contre lui devant le seigneur des morts, car sa bouche est pure, et ses deux mains sont pures. ”

Le code moral énoncé dans cette confession est, comme l’a fait observer M. Maspero, d’origine fort ancienne. On en lit, dit-il, les morceaux épars sur les monuments des premières dynasties, et l’on voit qu’alors ces formules étaient depuis longtemps familières aux rédacteurs d’inscriptions.

Osiris meurt pour renaître

Le culte Osirien était répandu dans toutes les parties de l’Egypte. Mais Osiris était plus spécialement appelé seigneur de Dadou, Dadou, la principauté dont se constituèrent les nomes de Mendès et de Busiris, et dont son culte semble être originaire ; et seigneur d’Abydos, où se trouvait le plus vénéré de ses tombeaux. Il avait plusieurs tombeaux en Egypte, autant que Seth, son meurtrier, avait fait de morceaux de son corps dépecé. Mais c’est auprès du tombeau d’Abydos qu’un grand nombre de pieux Egyptiens tenaient à être ensevelis, ou du moins représentés après leur mort par une stèle en vertu de laquelle le roi donnait en leur nom, à leur intention, l’offrande à Osiris.
Osiris est encore désigné par une multitude de noms et de qualifications qui le rattachaient à diverses localités de l’Egypte, et qu’il serait intéressant d’étudier en détail ; mais une telle étude ne pourrait être entreprise que dans un ouvrage spécialement consacré à Osiris.
Dans la mythologie, ce dieu, tout roi des morts qu’il est, personnifie tout ce qui meurt pour rennaître. Il est le Soleil qui meurt chaque soir (vaincu par les ténèbres que personnifie Seth ou Typhon, perpétuel antagoniste d’Osiris) pour renaître chaque matin ; il est aussi, il est surtout le Nil qui chaque année tantôt développe son pouvoir fécondateur en couvrant de ses eaux la terre noire d’Egypte, personnifiée par son épouse Isis ; et tantôt repoussé par son ennemi Seth ou Typhon (celui-ci est alors la personnification du désert et de l’aridité), retire ses eaux ou les voit s’évaporer ou se perdre dans le sol ; mais il laisse alors dans le sein de la terre la fécondité qui renouvellera la vie. Il est à la fois comme Nil le principe de l’humidité, et comme Soleil le principe de la chaleur, dont l’union au sein de la terre répare constamment les pertes constamment subies par la nature. Osiris est encore l’épi de blé sur sa tige, unie à la terre qui est son épouse Isis. La moisson est sa mort ; l’épi est dépecé, comme le corps d’Osiris a été dépecé par Typhon ; mais de la graine que l’humidité décompose dans la terre va sortir une plante nouvelle, Horus, réparateur de son père, et vainqueur de Seth ou Typhon.
Celui-ci, comme nous l’avons vu, fut le cinquième Pharaon des dynasties divines, après avoir fait traîtreusement périr son frère Osiris, l’être bon. Aussi a-t-il été considéré comme le dieu du mal, le type de la méchanceté. Mais dans la mythologie, comme l’a fait observer Le Page Renouf, Seth est simplement le contraire d’Osiris ; “ il représente une réalité physique, une loi constante et éternelle de la nature, et est un dieu aussi vraiment que ses antagonistes. ” Quand Osiris personnifie le soleil, Seth personnifie les ténèbres. Quand Osiris personnifie le Nil et sa crue bienfaisante, Seth personnifie la sécheresse, qui fera disparaître la crue ; son domaine est le désert aride, tandis que le domaine d’Osiris est la vallée fertilisée par le Nil.
On a dit aussi que la mort d’Osiris correspond au règne de l’hiver, et Le Page Renouf reconnaît qu’on peut invoquer des arguments spécieux à l’appui de ce système. Il s’étonne cependant, “ qu’on puisse parler d’Osiris comme mort durant un hiver égyptien, quand on a fait l’épreuve de cette délicieuse saison ”. Il peut sembler, en effet, que l’hiver égyptien devrait être plutôt considéré comme une saison de renaissance. Mais précisément c’est par l’oeuvre de la mort que doit commencer le travail d’où résulte le retour de la vie. Osiris est mort au moment de l’hiver égyptien (on ne comptait en Egypte que trois saisons : l’inondation ; l’hiver, saison où la germination s’opérait, la graine étant morte en terre, et l’été. On labourait au mois de Choïak, quatrième mois de l’inondation, lors du retrait des eaux ; la graine ensevelie ensuite dans la terre y mourait et s’y décomposait ; et sa mort correspondait à l’hiver. La fête de Busiris était le dernier jour de Choïak, au commencement de l’hiver égyptien) , parce que c’est en hiver que la graine enfouie dans la terre après le retrait de l’inondation, y meurt et s’y décompose en attendant sa résurrection sous la forme d’une plante nouvelle.

Osiris végétant

Il n’est pas douteux qu’Osiris ait été considéré comme le grain qui meurt renaître, en germant dans la terre. Nous en avons eu la preuve matérielle par la trouvaille, dans la tombe de Maherpra, d’un Osiris végétant ainsi décrit par M. Wiedemann : “ C’est un lit formé par des bâtons, qui, en se croisant, constituent un cadre de bois, sur lequel est étendue une natte épaisse de roseaux, couverte de trois couches de toile. Sur la toile est dessinée l’image d’un Osiris de grandeur humaine. L’intérieur de l’image était à l’épreuve de l’eau ; et on y avait posé un mélange de terre labourable, de grains d’orge et d’un fluide gluant. Les grains avaient germé et étaient sortis avec des pousses d’une longueur de six à huit centimètres. La signification de cet objet n’est pas difficile à présumer. C’est la résurrection d’Osiris qu’on a voulu figurer ; le dieu, sous la forme de l’orge germinant, obtient une vie nouvelle... De même que la plante nouvelle sort du grain enseveli dans la terre, de même la nouvelle vie du dieu s’élève de son corps momifié. Partant de cette idée, on identifiait le dieu lui-même avec le grain. ”
Il existe dans les monuments égyptiens d’autres représentations des épis d’orge qui sortent du corps du dieu. Mais Osiris n’est pas seulement le dieu des céréales ; j’ai indiqué déjà comment la reproduction et la végétation de la vigne symbolisait les phases successives de la renaissance de ce dieu, le Dionysos ou Bacchus de l’antiquité classique. J’ai montré aussi dans La Tombe des Vignes à Thèbes le défunt Sennofri assimilé à Osiris et renaissant après sa mort. Cette renaissance est représentée comme s’il s’agissait d’une plante, et le corps du défunt se couvre de rameaux et de feuillage.

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