mercredi 25 avril 2007

Particularités de Mithra

Le relief de côte définissant Mithra ressemble à une tête de Lion avec une corne.



- Mithra est orienté dans le sens inverse d'Hermès.
- Au front on trouve la ville de Maxéville.
- L'oeil se trouve aux alentours de Gentilly. Il regarde Saint Max et peu donc assister à tout le cycle lunaire de la Pâques.



Photo prise en bout de corne au bois de la Fourasse de Champigneulles le 26 avril 2007 vers 11h30. Le soleil est en bout de corne au zénith au printemps. Le Taureau regarde la butte Sainte Geneviève et la pleine de Tomblaine.



- La corne est en direction de l'Est :

Le bout de la corne de Mithra vue depuis Aux Arcoles

Vue panoramique de la corne de Mithra


- Le nez se trouve au Haut du Lièvre

Vue panoramique de Mithra depuis le plateau de Malzéville, on voit le Haut du Lièvre au fond.

Vue plus proche du relief de côte de Mithra depuis le pont de Maxéville

- et le bec ou menton au Haut de Chêvre.
- Champ le Boeuf se trouve au fond de la gorge du Taureau.
- Sa position est celle du couchant au solstice d’hiver.
- En hiver, le soleil rentre dans le Val Saint Barthélémy, il rentre donc dans la corne. Mais la Lune effectue exactement la même chose. Pour un observateur situé à l’intérieur du Val, il aura l’impression que la lune est encornéé par le taureau !

Faisons une simulation astronomique du la constellation du Taureau pour observer ce qui se passe avec la Lune au niveau de la corne :





















Il en est de même dans le ciel, tous les 18,6 ans avec la constellation du Taureau !Mithra est donc la projection de la constellation du Taureau dans le ciel d'hiver sur la Terre !

Les années où la corne de la constellation du taureau pique la lune sont:

1923
1999
2018
2037
2075

1999, 2018 et 2037 sont le cycle de Saro connu depuis l’antiquité.

- Mithra avec Hermès au-dessus de sa tête lui est intimement lié symboliquement. Mais vu dans ce sens, (la carte orientée normalement), Hermès semble décrire la forme d’une chauve-souris. Le texte de ce symbole donne : sur les gravures chinoises, un cerf se trouve souvent à son voisinage. Et c’est bien ce que nous avons en haut à droite avec Kernunos le dieu cerf !

- Retournons la carte dans le sens inverse et observons le dessin obtenu associant la tête d'Hermès à Mithra :



Mithra vue dans ce sens forme une sorte de chapeau au-dessus de la tête d'Hermès le fameux Pétase ! Mithra décrit alors une sorte de bonnet phrygien ! Nul part je n'ai trouvé cette information que le Pétase est Mithra ! Voilà pourquoi la mitre, le bonnet des évêques, rappelle Mithra et que la coiffure d'apparat du Pape, la tiare (un mot d'origine perse), dérive du frigium ou bonnet phrygien.

Sur le site suivant nous trouvons une monnaie avec un pétase et un taureau pouvant être un indice de plus :

http://www.cgb.fr/monnaies/vso/v04/v040007.html



On trouvera des renseignements sur le bonnet phrygien et Marianne sur ce site :

http://aramis.obspm.fr/~heydari/divers/marianne.html

Forme de la constellation

Aldébaran (α Tauri), rouge et brillante, l’une des étoiles de première magnitude, se trouve au milieu de cette constellation. Derrière elle se trouvent les Hyades, l’amas ouvert le plus proche de la Terre, qui, avec Aldébaran, forme un V marquant la tête du Taureau. Les cornes s’étendent à l’ouest, marquées par Elnath (β Tauri, traditionnellement partagée par le Cocher) et ζ Tauri. Vers le milieu de la constellation se trouve un des amas ouverts les plus connus, facilement visible à l’œil nu, les Pléiades.

La partie Nord-Est de la constellation contient deux étoiles brillantes mais assez isolées, qui ne paraissent pas rattachées au centre. En prolongeant la branche du "V" où se trouve Aldébaran, on tombe sur ζ Tau, le nez du Taureau, qui semble se regrouper avec la massue d'Orion et les pieds des Gémaux. De son côté, Elnath (β Tau), la corne Est, se situe dans le prolongement de l'autre branche du "V", et semble plutôt se regrouper avec le Cocher pour former un petit hexagone.

La "colonne vertébrale" est dans le prolongement arrière de Aldébaran et sa branche du "V". On tombe successivement sur λ Tau et ο Tau, qui marque la fin de la constellation. Entre la colonne vertébrale et l'arc d'Orion, la partie Sud-Ouest ne contient pas d'alignement ni de forme très convaincante. On peut y voir un corps de taureau et quelques pattes avec beaucoup d'imagination, la forme imaginée variant avec les conditions de visibilité.

Nous pouvons conclure que si Mithra représente une constellation alors Hermès aussi.

Localisation de la constellation

Une grande constellation proéminente du ciel hivernal de l’hémisphère nord, le Taureau est situé entre le Bélier à l’ouest et les Gémeaux à l’est. Le Cocher et Persée se trouvent au nord, la Baleine et l’Éridan au sud-est, et Orion au sud-est.

Aldébaran se repère très facilement, que ce soit à partir d'Orion (dans le prolongement des trois rois mages), ou par sa proximité avec les Pléiades. C'est l'étoile brillante qui domine l'axe Orion - Pléiades. Aldébaran peut également être identifiée directement par le "V" dont elle marque une des extrêmités.

J'introduit ici un relief de côte que nous verrons plus tard qui est celui du bélier, il se situe au sud, la carte étant inversée sur le sol pour que cela fonctionne par rapport au ciel, nous pouvons en conclure qu'au Sud nous aurons les Gémeaux ! Hermès est la constellation des Gémeaux ce qui sera prouver ultérieurement.

Superposons la grille du parcours du soleil sur Mithra :



La fonction lunaire de la corne du Taureau qui est une corne d'abondance est évidente. Je pense que Mithra correspond à Osiris à cause de ce que nous dit le texte sur les Mystères de Dionysos et la façon dont il est écartelé en plusieurs morceaux.

A propos des Pléïades :


Dans un livre d’astronomie “ Les Etoiles ” de la collection “ Voyage à Travers l’univers ”, dans les premières pages il y a une photo des Pléïades et il est dit que cette constellation du Taureau ne se trouve non pas en bout de corne mais sur le dos du Taureau.

Je me suis alors mis à faire des hypothèses. Le dos du Taureau n'est pas vraiment visible, on a que le tête mais si on se déplace vers l'Ouest par le Val Saint Barthèlemy on pénètre dans le plateau de Haye. Le dos pourait être sous-entendu à l'intérieur du plateau ce qui fait qu'il éxisterait peut-être un endroit marquant la constellation des Pléïades quelques part ! Et effectivement un indice important m'est apparu par la présence du lieu-dit "Croix Mitta" vraiment trés proche de Mithra !

Le 21 Mars au matin le soleil se trouve à la croix Mitta :



Le relief de côte décrit par les Fonds de Monvaux, sentier de la forge, carrefour du saut du loup, le saut du cerf, le petit vallonier et le chemin du vallonier forment une sorte de bois de cerf et on a la toponymie fleur de Lys.



Le lys :

Lys roseLa mythologie grecque explique la blancheur du lys en faisant naître cette fleur du lait divin de la déesse Héra qui se serait répandu sur le sol.
Fleur ramenée en Europe par les croisés, le lys est fortement lié à l'Histoire de France. C'est un motif ornemental que les rois de France utiliseront comme emblème royal jusqu'à la Révolution.

“ Le lis blanc, noble et magnifique,
surpasse nombre de fleurs ;
mais il ne vit que peu de temps.
L’homme devra s’éteindre de la même façon,
car la grâce divine ne prolongera pas sa vie ”

(Hohbherg, 1675)

Avant même d’acquérir une valeur symbolique définie, le lis était déjà très prisé, en Egypte comme à Mycènes, en tant qu’élément décoratif. D’après la légende, le lis est, comme la Voie lactée, issu du lait d’Héra, qui avait coulé sur la terre. La déesse de l’Amour, Aphrodite (Vénus), détestait cette plante dont elle jugeait l’apparence trop pure et innocente : elle le dota d’un pistil dont la forme rappelle le phallus d’un âne (voir Linga). Contrairement à cette interprétation, et s’inspirant sans doute en partie de la symbolique égyptienne où le lis était souvent attribué à Isis, avant que la rose ne le supplante, le lis devint pour le christianisme un symbole de l’amour pur et virginal. On représente souvent Gabriel, l’ange de l’Annonciation, avec un lis dans la main, de même que Joseph, le père nourricier de Jésus, ou que les parents de Marie, Joachim et Anne. Les “ lis des champs ”, dont parle Jésus sous l’attribut de nombreux (saint Antoine de Padoue, saint Dominique, saint Philippe de Neri, saint Vincent Ferrier, sainte Catherine de Sienne, sainte Philomène). - Le motif de la fleur de lis est très important dans l’art héraldique. C’est “ une fleur royale, car sa forme le fait ressembler à un sceptre, et aussi parce que le lis, qui exhale une délectable senteur, fait fuir les serpents ” (Böckler, 1688). D’après la légende, un ange aurait offert un lis au roi Clovis (481-511) ; il orne les armes des rois de France depuis 1179. Avec le mariage d’Henri II et de Catherine de Médicis, le lis entra dans les armes des Médicis, puis dans celle de la Toscane et de Florence. Le lis florentin diffère toutefois du lis français qui est pourvu d’étamines. Dans la symbolique populaire, le lis ne symbolise pas seulement la pureté : il est aussi le symbole de la mort blafarde. Dans certaines légendes, un lis qui apparaît mystérieusement annonce la mort d’un moine.

Egypt

On n’a pas repéré de lys en Egypte à l’époque pharaonique. Aussi, ce qui est couramment désigné comme un lys, est une plante dont la fleur évoque la forme du lys aux deux pétales essentiels latéraux formant volutes d’encadrement (peut-être à l’origine du chapitre grec ionique.) Les plus récentes recherches des botanistes tendraient à établir un rapprochement entre ce faux “lys” et la fleur du bananier sauvage, la plante la plus fréquemment rencontrée en Ethiopie. Le “pseudo-lys” évoque les origines lointaines d’une des deux sources du Nil (le Nil bleu éthiopien) qui prend sa source dans le lac Tana. Il est le symbole du titre roi du Sud.

Autres précisions sur Mithra :

Je suis en posséssion d'une autre information qui peu déboucher sur une découverte d'une chaine de montagne similaire à celle de Nancy mais en Crête !

En effet, dans la géographie de Strabon au site :

http://www.mediterranees.net/geographie/strabon/X-4.html

il est dit :

4. L'île de Crète, qui est surtout montagneuse et boisée, possède aussi des vallées d'une grande fertilité. De ses montagnes, les plus occidentales sont connues sous le nom de monts Leuques ; elles ne le cèdent pas en hauteur au mont Taygète, et s'étendent sur une longueur de 300 stades environ, formant ainsi une chaîne ou arête qui se termine à peu près au premier isthme. Au centre de l'île, maintenant, c'est-à-dire dans la partie où elle offre le plus de largeur, s'élève l'Ida, la plus haute des montagnes de Crète, qui mesure 600 stades de tour à sa base. Là aussi se trouvent, rangées autour de l'Ida, les villes les plus importantes de l'île. Quant aux autres chaînes de montagnes, qui se dirigent, les unes au midi, les autres au levant, elles égalent à peu près la hauteur des monts Leuques.

Or on sait que le Taureau de Crête justement existe bel et bien dans la Mythologie Grècque :

Le Taureau de Crète

Le roi de Crète, Minos, désireux de se concilier les bonnes grâces de Poséidon, avait formulé un vœu. Il lui offrirait en sacrifice ce que le dieu des Mers ferait surgir des ondes. Un taureau magnifique en sortit, mais si beau qu'on n'avait jamais vu son pareil. Minos le garda pour lui et lui substitua un ruminant rachitique et minable.
Poséidon jugea l'action de mauvais goût et n'admit pas l'imposture. Il communiqua au splendide taureau des élans furieux qui répandirent la terreur dans la Crète entière. Eurysthée commanda alors à Héraclès de dompter l'animal.
Le fils d'Alcmène passa la mer, aborda en Crète, où il attaqua le taureau par les cornes. Il le contraignit à s'agenouiller, l'entrava, le prit sur ses épaules et le remit entre les mains de son maître.

Le Taureau de Crête est le septième travaux d'Hercule :

7) Capturer le taureau de Crête: Minos, roi de Crête, voulant s'attirer les bonnes grâces de Poséidon, promit qu'il lui sacrifierait le premier animal qui sortirait de la mer.
Contre toute attente, un magnifique taureau blanc sortit de l'onde. Voyant une si belle bête, Minos la garda pour la reproduction, et croyant berner Poséidon, sacrifia à la place une vieille bête sans intérêt. Mal lui en prit.

Poséidon, fâché de l'imposture, rendit le taureau blanc tellement enragé qu'il dévasta toutes les récoltes.
Lorsque Héraclès arriva en Crête, et qu'il vit le taureau furieux, il lui sauta dessus, le saisit par les cornes, et parvint après de longues heures, à le dompter pour l'amener à Eurysthée.
mais entre temps, Poséidon pour se venger, avait inspiré à Pasiphaé, la femme de Minos, un amour irrésistible pour le beau taureau. Se cachant sous un chevalet recouvert d'une peau de vache, elle se fit engrosser par le taureau, et donna naissance quelques mois plus tard au Minotaure, qui allait causer bien des soucis aux crétois et aux athéniens.

Et en crète il y avait un culte du Taureau : une fresque l'attestant est visible au Musée d'Héraclion.

Crète, le culte du taureau : le musée d’Héraclion (2) - Grèce

La fresque n° 15 salle 14 du musée d’Héraclion provenant du palais de Cnossos peint avec beaucoup de précision le déroulement des jeux avec le taureau, véritables cérémonies religieuses au cours desquelles les prêtres et prêtresses de ce culte risquaient leur vie en sautant au-dessus de l'animal. Cela pourrait expliquer la légende du Minotaure.

Hommes et femmes participaient à ce jeu, tous habillés de la même manière, d’un pagne avec un noeud sacré dans les cheveux. L’acrobate devait saisir le taureau lancé au galop par les cornes comme on le voit sur cette scène, exécuter un double saut périlleux pour se rétablir sur ses pieds à l’arrière de la bête. Il fallait une adresse, une dextérité sans pareille, pour accomplir ce tour de force. Même si les cornes du taureau étaient rognées, le jeu n’en restait pas moins dangereux. Il pouvait entraîner des blessures ou des accidents mortels comme de nos jours, d’ailleurs, les corridas et les jeux de lâchers de vachettes qui se pratiquent dans certaines villes d’Espagne ou du midi de la France. Les jeunes filles et les jeunes hommes, entraînés dès l’enfance, étaient consacrés à ce culte.

Dans son roman, "Sinouhé l’Egyptien", Mika Waltari, écrivain Finlandais, entraîne son héros, Sinouhé, dans un voyage qui l’ amène de l’antique Egypte où il vit à la Crète.
Le jeune homme tombe amoureux d’une prêtresse du taureau, acrobate, qu’il ne pourra, malgré son amour, arracher au culte qui la dévore. Tout en donnant son interprétation personnelle du mythe du minotaure, Mika Waltari, cet érudit philosophe, nous offre de cette civilisation crétoise (et égyptienne aussi) une peinture étonnante et passionnante.
Un livre très intéressant et plaisant si vous voulez vous mettre dans l’ambiance avant votre voyage en Crète ou dans l’Egypte ancienne...

http://www.ile-de-crete.com/cr_archeologie/cr_knossos_taureau.php

La crête

«Au large, dans la mer couleur de vin, est une Île aussi belle que riche, isolée dans les flots: c'est l'Île de Crète...» nous dit l'Odyssee. Bien que surnommée la« petite Grèce», elle est la plus grande des Îles égéennes: longue de 256 Km, et large au maximum de 62 km. Son climat est contrasté du fait de son relief mouvementé, et il fait toujours plus chaud sur la côte sud. En hiver, il fait froid et il neige; au printemps, c'est un paradis botanique on dénombre 1600 espèces différentes de plantes ; en été, il fait très chaud, mais l'air est rendu supportable grâce au vent du nord; et en automne, après de belles journées, le temps devient pluvieux à l'approche de l'hiver.

La Crète est un monde en soi, qui a donné dans l'Antiquité une civilisation raffinée, que l'on connaît à travers l'architecture des palais et les objets découverts par les archéologues. Cette société s'épanouit au Ile millénaire avant notre ère; elle avait une flotte puissante qui entretenait des relations commerciales avec l'Asie Mineure, la Phénicie, la Grèce et l'Egypte. L'apogée du monde minoen se situe entre 1700 et 1400 av. J .-c., époque ou régnèrent des monarques que l'on appelle «Minos». Mais vers 1400 av. J.-c., les palais disparurent, soit lors de séismes ou sous le coup d'invasions.

On constate qu'il n'y a pas eu d'architecture religieuse, le culte était souvent rendu dans des grottes. La plus importante divinité minoenne était la Grande Mère, déesse de la fertilité et de fécondité, qui avait pour emblème la double hache et les cornes du taureau sacré.

Cet animal était symbole de fertilité. Il réapparut dans la mythologie, lorsque Zeus, roi de l'Olympe, se métamorphosa en taureau pour enlever Europe. Ilia transporta en Crète ou elle enfanta Minos. D'ailleurs Zeus connaissait bien cette terre, puisqu'il avait grandi dans la grotte du mont Dikti, nourri du lait de la chèvre Amalthée. On retrouve le taureau au palais de Cnossos, sous la forme du Minotaure.

Il faudrait avoir en possession une carte du relief comme nos cartes IGN afin de découvrir si ces fameux monts Leuques ne formeraient pas un Taureau. Il est étonnant de retrouver en cet endroit cette toponymie de monts Leuques. On peu imaginer tout et n'importe quoi : du genre ne serait-il pas venu en Crête pour y réaliser quelque chose de similaire à leur carthographie stellaire et spécialement celle dédié à la constellation du Taureau ? Les Crêtois en remerciement auraient baptiser cette réalisation du nom de leur créateur ?

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